| RESUME HISTOIRE - Attention aux âmes sensibles, même si je n'ai pas trop détaillé certaine scène volontairement -
Diane Osprey, fille unique de Marie et Grant Osprey, deux citoyens bien intégrés. Sa mère était infirmière de l'hôpital public et son père mécanicien pour l'état. Elle, pure néo-parisienne et lui, descendant de famille anglaise, il perpétuait sa tradition familiale en parlant anglais à la maison. Tout se passé pour le mieux, si on peut dire ça comme ça, bien à l'abri dans leur immeuble, lui-même en plein centre du quartier résidentiel. Les choses commencèrent à changer après que Marie fut contaminée. A ce jour, personne ne sait vraiment comment cela c'est produit, mise à part elle. Elle réussit à convaincre son époux qu'elle avait été attaquée par l'un de ses patients dans l'exercice de ses fonctions, mais en connaissant les problèmes sociaux auquel elle devrait faire face en tant que contaminée, ils décidèrent de rester discret à ce propos. Dans un premier temps, Marie semblait parfaitement se contrôler, motivant leur discrétion. Elle en profita pour quitter son emploi à l'hôpital afin de rester à la maison. Diane voyait pâlir sa maman de jour en jour. Progressivement, cette bonne mère de famille devint insatiable sexuellement, au plus grand plaisir de Grant. Ce fut ensuite au tour de son appétit. La petite fille à peine âgée de neuf ans entendait sa mère se lever la nuit pour dévorer des côtes de boeufs crues. La petite ne comprenait pas vraiment le sens de cette réclusion de la part de sa mère, mais cela ne la choquait pas non plus. Elle avait toujours ses câlins, ses histoires et ses bons repas. Le changement était qu'à présent, son père venait la chercher à l'école. Elle lui racontait sa journée sur le chemin du retour et bien se sentait bien à l'abri derrière les bras musclés de ce pratiquant du Muay Thai. Il était bon et aimé passer du temps avec ses voisins, c'est pourquoi, le jour où le concierge lui demanda de jeter un oeil à la chaudière du bâtiment, il accepta. Diane prit l'ascenseur seule, elle n'avait pas peur, c'était un endroit très sûr après tout. Elle monta en quelques secondes les 17 étages pour se retrouver sur son palier. Elle glissa la clé avec ses petites mains dans la serrure, mais la porte n'était pas verrouillée. Elle rentra, son cartable sur le dos et se dirigea vers la cuisine d'où venait d'étranges bruits. Elle restait alors figé, regardant ces trois personnes à la peau si blanches et entièrement nues. Elle reconnu sa mère qui avait ses dents plantées dans la gorge de sa voisine pendant que le corps de l'homme bougeait frénétiquement par-dessus celui de la voisine. L'apercevant, Marie, ou du-moins ce qu'il en restait, s'approchait de ce petit bout sans défense, la bouche toute dégoulinant de sang. Lorsqu'elle fut suffisamment proche, elle lui sauta dessus et la plaqua au sol avec une violence que la jeune fille n'aurait jamais cru de sa part. Muette sur l'instant, elle commença à crier et se débattre lorsque ses vêtements commencèrent à partir en lambeaux. Elle pouvait sentir les doigts longs et froids de sa mère s'immiscer dans des endroits qu'elle même n'était jamais allé. Elle cherchait à s'enfuir en vain. Elle semblait n'être rien. L'homme tourna son regards vers elle. La tête plaqué sur le sol par sa génitrice, elle ne le voyait que partiellement, mais elle pouvait sentir son regard lourd se poser sur elle, l'écrasant. Il lâchait les jambes de la voisine qui glissa de la table pour s'écraser inerte sur le sol dans un bruit sourd. Pendant qu'il se rapprochait, elle criait de plus en plus fort et, alors qu'il était en train de s'allonger sur elle, un choc d'une violence surpassant tous ce qu'elle venait d'endurer s'abattait sur la mâchoire de l'homme blanc. La clé à molette de Grant venait de broyait le crane de cette infâme créature, le faisant voler jusqu'au milieu du living room et tapissant de son sang le mur opposé dans toute sa largeur. Marie avait été emporté par le corps de cette chose et dans un élan féroce se jetait sur Grant à son tour. Par réflexe, il lui assénait un direct du droit au visage, le choc était tel que plusieurs dents restèrent plantées dans sa main. Hélas, il en fallait plus pour mettre à mal une contaminée de stade 3 bourrée à l'adré. Après quelques secondes d'un combat à sens unique où il dominait totalement sa compagne, ne pouvant se résilier à la frapper à nouveau, il l'a projeta par la fenêtre et elle finit sa vie quelques dizaines de mètres plus bas. Il enveloppa la petite inconsciente dans son pull trop grand pour elle et la déposa doucement sur le canapé avant d'entreprendre l'amputation de son avant bras droit.
A la suite de ce terrible incident, leur petite vie fut totalement bouleversée. Grant, avec un seul bras, ne pouvait continuer à travailler en tant que mécanicien, il entreprit un crédit afin de se faire poser une prothèse. La rééducation fut plus longue que la normale pour cet homme très manuel. Les problèmes financiers s'accumulaient, l'éducation de Diane, la prothèse, la rééducation, les crédits et aussi les frais de tribunaux pour son procès pour relation proscrite avec un contaminé. Il échappa de justesse à la prison, plaidant son ignorance alors que ce n'était pas le cas, mais qui s'occuperait de Diane sinon ? La petite fut choquée pendant plusieurs mois par cet incident et commençait à développer des phobies sociales, ne supportant plus les foules ou le simple fait qu'on la touche. C'est à force de temps et de travail avec de son père que ses problèmes s'amoindrirent bien qu'ils resteront à jamais enfouis. De plus, il décida de l'inscrire dans un club de muay thai dès son dixième anniversaire car il ne serait pas toujours présent pour la proteger. Toutes ces petites actions combinés lui permirent de reprendre l'école de manière plus ou moins normale, mais ses trop longues absences entraînèrent de grosses lacunes l'obligeant à redoubler. Très tôt, elle commença à se désintéresser de l'école, elle avait à peine douze ans quand elle rejoignait activement son père dans son atelier. Avant ça, elle se cantonnait à le regarder faire, manipuler ces outils métalliques et donner vie à divers objets. Aujourd'hui, c'était son tour, elle mit ses devoirs de coté afin de pouvoir mettre ses petites mains dans le cambouis. Il va s'en dire que ses notes étaient en chute libre et qu'elle devint rapidement la risée de l'école, mais au final, elle n'attendait que son seizième anniversaire pour travailler avec son père qui tenait à présent un petit business de quartier. Petit certes, mais il était le premier que l'on venait appeler pour les travaux dangereux, les autres refusaient prétextant que leur vie valaient plus que ces salaires, lui devaient le faire pour se payer à manger et survivre. Un petit train train qui dura des années sans réel fait marquant. Leur quotidien se limitait à leur réveil, partir en mission de réparation, puis elle partait s'entrainer pendant que son père continuait de bosser. Là, elle rentrait toujours à la limite du couvre-feu. Vous n'avez pas vraiment le choix quand vous habitez les coins les plus reculés de la ville. Une fois à la maison, elle bricolait dans l'atelier au rez-de-chaussé pendant que son père finissait de faire la cuisine, dans l'unique pièce de leur appartement qui se trouvait juste au-dessus. Il lui arrivait de s'amuser à lancer des couteaux qu'elle avait elle-même aiguisé à partir d'épais morceau de tôles. Des couteaux rudimentaires qu'elle avait toujours sur elle, par mesure de précaution, bien qu'elle ne disposait d'aucun permis, elle n'en avait pas les moyens. Après manger, ils regardaient les infos ou discutaient un peu, ça dépendait de leurs humeurs, puis partaient se coucher dans leurs lits superposés. Telles était sa petite vie désormais.
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