Votez sur les top sites ! Toutes les deux heures ! Recevez 100 points dès votre inscription en incarnant un TEMPIUS ou un ANDROÏDE ! |
| Yahn Jemedon | Bah ouais, scientifique. Quoi, j'ai un truc sur le visage ? [Terminée] | Yahn Jemedon Compétences : Kick ass and chew bubblegum
|
Dim 27 Nov 2016 - 14:58 | | Jemedon Yahn
Identité ▬ NOM : Jemedon ▬ PRÉNOM : Yahn ▬ SURNOM : (facultatif) ▬ SEXE : Long ▬ ÂGE : 27 piges ▬ DATE DE NAISSANCE : 12 Janvier 1975 ▬ ORIENTATION SEXUELLE : Bisexuel. ▬ ORIGINES : (facultatif) C'que j'en sais ? z'ont dû perdre un peu la notion, là-dessous dans les abris. ▬ LANGUES PARLÉES : (en plus du français) Français, anglais. C'est déjà pas mal, ho ! ▬ GROUPE SANGUIN : AB+
Rôle ▬ CLASSE : Ölokoge ▬ STATUT : Contaminé. Et j't'emmerde, en bonus. ▬ RANG : Chercheur de Remède avec des habitudes d'Aventurier. Le terrain les enfants, le terrain ! On en apprend parfois plus là-dessus que dans n'importe quel laboratoire aseptisé. ▬ MÉTIER : Chercheur de Remède, pour le moment. ▬ ARMES : Revolver, Grand poignard taille avant-bras de bodybuilder ( Komsa), Carabine ("héritage" du paternel, l'arme qu'il aimait avoir sur lui en tant que Katar avant que les divers soucis familiaux forcent à s'éloigner peu à peu de la faction), quelques seringues pleines de substances diverses et variées. Vous voulez pas savoir, non.
Personnage ▬ QUALITÉS : Persévérant - Énergique – Savant ▬ DÉFAUTS : Tact - Stabilité et – Discipline.exe ont tous trois cessés de fonctionner. ▬ COULEUR DE CHEVEUX : (cochez) [] Blond [] Châtains clairs [] Châtains foncés [] Bruns [] Coloration [X] Autre (blancs) ∟ Si autre, expliquez : Albinos iz zi answer. ▬ LONGUEUR DE CHEVEUX : (cochez) [] Courts [X] Mi-Longs [] Longs ▬ TYPE DE CHEVEUX : (cochez) [] Bouclés [] Ondulés [X] Lisses [] Crépus [] Perruque ▬ YEUX : (cochez) [] Bleus [] Gris [] Verts [] Marrons [] Lentille de contact colorées [X] Autre (rouges) ∟ Si autre, expliquez : On reste sur la même base que pour les cheveux, hein. ▬ TAILLE :(cochez) [] Très petite [] Petite [X] Moyenne [] Grande [] Très grande ▬ CORPULENCE : (cochez) [] Équilibrée [X] Menue [] Mince [] Maigre [] Grosse [] Élancée [] Musclée [] Costaud [] Autre ∟ Si autre, expliquez : ÉCRIRE ICI ▬ VÊTEMENTS : Changeant. Tout sauf la jolie blouse blanche bien propre sur elle. Si possible, du vêtement confortable, même en cas de mouvement intensif. Selon l'humeur, il peut taper dans le très haut en couleur comme dans le sobre noir et blanc sans réelle extravagance. 'Fin bref, oui, il n'a pas qu'une seule et unique tenue pour tous les jours de la putain d'année. (4 lignes max)
( Liste des évènements que tu juges importants étant arrivés dans la vie de ton personnage. Vous pouvez copier/coller autant de champs que vous le souhaitez pour remplir sa biographie !) ▬ PÈRE / MÈRE : Fred, Ingénieur et Serena, médecin. ▬ FRÈRE(S) / SŒUR(S) : Serge, petit frère. ▬ ANIMAL DE COMPAGNIE : Walou ▬ LIEU DE RÉSIDENCE ACTUEL : Un taudis miteux dans les quartiers abandonnés. Un labo avancé sur place, aussi, j'ai réussi à négocier ça vu ma spécialisation sur la recherche du Remède et du comportement des Contaminés. J'squatte la Réserve, parfois. Ouais bon, maintenant ça va être compliqué, d'accord... ▬ FORTUNE : (cochez) [] Riche [] Plutôt riche [X] Normal [] Plutôt pauvre [] Pauvre Je sais plus où est-ce que j'ai lu ça. Toujours est-il que selon ce qui se dit, garder une trace écrite, les dates, les noms, les événements, tout ça sur papier, ça aide. Ca aide à relativiser. Reprendre tout ce qui t'es arrivé jusqu'ici, de bon comme de mauvais, avec le recul pour l'évaluer sans trop péter ta durite. Ca m'permet presque d'en rire, en fait. ▬ 12 Janvier 2975 – Hopital : Hmm... Première entrée, Hopital... Concordance avec l'âge... attends, j'cherche. LA ! Naissance, non ? J'ai bon ? Ouaiiiiiiiiiiiiiiiiis ! J'suis pas l'dernier des cons, hein ? ▬ 2983 - Réserve Ölokoge : Parait que j'suis un peu trop bien pour la moyenne des marmots d'mon âge. Un peu plus extravagant, un peu plus lunaire, mais surtout, beaucoup plus à l'aise avec ce que ces profs nous balancent comme purée indigeste. 'Fin, vous le connaissez, le speech du gosse qui s'ennuie en cour, parce que c'est trop simple pour lui, lalala ? Ben voilà, pareil. Du coup, ça s'est vu avec les parents, et du haut de mes huits piges, la proposition qui m'a été faite de rejoindre les Ol... Olo... Ouais, les têtes d'ampoules, quoi, ben ça me plaisait. Alors, où c'est qu'je signe ? ▬ Janvier 2988 – Quartier Abandonné : Alors là tu vois, c'est le moment où les parents ont voulu commencer à se la jouer révolutionnaires du dimanche. Vois ça comme la case «début des emmerdes ». Et aller que ça rejoint les Katars, que ça migre du côté des quartiers les plus craignos de Paris juste pour... Peuh. J'sais même pas. Ou plutôt j'savais pas à l'époque. Tout c'que j'ai vu, c'est mon joli petit confort qui m'est arraché au nom de principes abscons. Cons tout court, même. J'vais te l'avouer banco, j'l'avais mauvaise. Mais bien, hein, niveau au-dessus. Parce que ouais, j'veux bien, la vie est pas tous les jours faciles, t'as de bonnes grosses lois craignos... Mais merde, papa, maman, c'est où que vous avez vu jouer qu'vous aviez le profil pour ces conneries ? Puis putain, pensez à moi et Serge, quoi... Mais non. En plus ils ont réussis à se négocier une place, putain... Teuh. L'un pour ses compétences sur le terrain technologique, l'autre pour rafistoler les têtes brûlées chez les pseudos rebelles. ▬ 2991 - Quartier abandonné : Trois longues années dans la plus noire des merdes, à galérer, à devoir apprendre une vie de combat, à être ballotté entre deux parents plus soucieux de leur pseudo coup d'état pour s'occuper de leurs deux fils. Trois longues années à être pour Serge ce qu'eux auraient dû être. Obnubilés par leurs ambitions au point d'en oublier la chair de leur chair. Parlant de chair, tiens ! Parce que si c'était si simple ce serait pas fun, la vie a bien dû ajouter une cerise goût crotte de lapin sur le gâteau chiasseux, tu t'doutes bien. Morsure. C'est pas facile à gérer, vous savez, une conjointe passée contaminée. D'autant plus lorsqu'elle s'avère contaminée agressive. Ben ouais l'paternel, les quartiers abandonnés, c'est pas seulement la crèche des Che Guevaratés, y aussi pas mal de zombies. Alors maintenant, on fait quoi, hein ? Maintenant que maman est dans cet état, enfermée dans la cave de notre crèche moisie, avec les Katars qui se demandent où est-ce qu'elle est passée, qui commencent à être trop pressants en questions ? Attendez, vous allez voir ce qu'on fait. Attendez j'vous dis, ça va être drôle. ▬ Aout 2991 - Quartier abandonné : Alors, trouvé ? Alleeeez, j'suis sûr que vous pouvez faire mieux que ça. Bon, ok, j'vends la mèche. Mesdames et messieurs, dans la famille grosse larve irresponsable et immorale, je demande le père ! Une poutre, une chaise, une corde, un pas en avant. Moi qui rentre dans la pièce, arrive à peine à cacher les yeux de Serge avant qu'il tombe dessus. Là tu vois, c'est le moment où j'ai commencé à haïr ce putain de monde. Plus qu'avant, j'veux dire. Que j'ai commencé à dérailler, aussi. Encore une fois, plus qu'avant. Parce que non, orphelin ça aurait été trop simple. Noooooon. Non non non non. Père décédé, mère contaminée sans espoir de rémission. C'est encore un peu plus haut dans l'échelle du shitstorm, hm ? Qu'ils viennent me causer de leur Dieu Tempos, les autres illuminés. S'il existe et regarde ce genre de merde les doigts de pieds en éventail, Tempos, il a droit à mon gros doigt du milieu bien profond. Gratuit, ça m'fait plaisir. ▬ 2996 - Quartier abandonné / Réserve Ölokoge : Mais tu vois, malgré tout ça, faut bien vivre, le monde va pas se mettre en pause pour ma petite gueule le temps que j'encaisse. Et j'ai pas l'intention de suivre le paternel dans sa lâcheté. Non. J'ai cru que tu l'aimais, tu sais. Au moins assez pour essayer plus d'une poignée de mois. J'vous ai détesté, vous et vos rêves de renversement, vous et votre attention presque plus portée vers tout ça que vers vos propres fils. Mais y avait de l'amour derrière la haine, quoiqu'on en dise. Au moins pour maman. Toi... Pfeh. Calme, Yahn, tu commences à casser la mine du crayon. Alors j'ai essayé, ouais. Un peu plus longtemps que toi. Avec Serge pour aider, des animaux tués et lâchés dans la cave. Ca me faisait mal. Je m'en rappelle, de cet espèce de grognement animal en guise de réponse au repas apporté. Ca me dégoûtait. C'était pas maman. C'était plus elle. Et j'voulais la revoir... J'voulais pas gérer tout ça seul, j'm'en pensais pas la force. Et pourtant de la force, l'a fallu en avoir, vite, en quantité. Et je voulais pas que Serge ai à se salir les mains pour tout ça. Au début j'ai cherché à ramasser les corps de quelques-uns des macchabées qui traînent dans les quartiers craignos. J'ai été assez chanceux un petit moment pour que ça suffise. Mais maman voulait plus que des rats et des chatons. Et plus tard, elle a voulu plus que le maigre corps déjà attaqué par la ronge que je pouvais lui amener de temps à autres. Alors il a fallu se servir. Sur les vivants. J'ai mis du temps à m'y faire. Mais ça a fini par devenir... Banal. Pourtant, rien ne changeait. C'est pas ma mère, dans cette cave. J'ai cogité, j'm'en suis arraché les tifs. Puis j'ai repensé à ma jeunesse. La réserve. Les têtes d'ampoules. J'avais peur de laisser Serge s'occuper de nourrir maman mais... Mais il était prêt, il m'a dit. J'aimais pas ça. Il avait pas à devenir comme ça. J'aurais préféré qu'il reste innocent encore quelques années. ▬ 2996-3001 - Réserve Ölokoge : Retour chez les binoclards. Toujours ce sentiment d'être chez soi, malgré tout les surnoms à la con que j'aime leur refiler... Tout ce savoir, ces trucs à découvrir, cette nouveauté... Si tu savais comme ça me faisait envie. Puis, j'ai tenu à vivre selon les préceptes de maman. "Même dans le pire, trouve une raison de sourire, trouve de quoi t'amuser, fais mentir ce monde qui veut étouffer l'espoir". Elle me disait sûrement ça avec l'idée de me foutre ses idées révolutionnaires dans le crâne, mais... Hah. Ouais, ça m'a fait du bien de renouer avec l'autre Paris. Celle qui pue pas, celle sans trop de contaminés en guise de voisins. Alors j'ai profité. La nuit Parisienne s'en souvient encore... Mais j'étais pas là pour ça. Remède. Le putain de remède. Cinq longues années, à me prouver utile, à montrer bien assez de compétences, à être l'assistant prodige - eh ouais, les bas-fonds m'ont pas ramollis le bulbe. Alors j'ai pu intégrer les chercheurs de remède assez tôt. J'y ai travaillé d'arrache-pied. Je l'ai étudié sous tous les angles, c'te saloperie de DC-01. J'ai testé, j'ai échantillonné, j'ai expérimenté. Officieusement, j'm'improvisais aventurier, à piocher dans les quartiers abandonnés de mon propre chef. Ni l'envie ni le temps d'attendre que les joyeux lurons s'en chargent... Puis j'aime choisir ma viande tout seul. Puis, aussi, en plus de plancher sur la recherche du Remède, j'ai aussi ma p'tite spécialisation en étude comportementale des Contaminés. Polyvalent le Yahn, hm ? La suite ? Je... Hah. J'sais pas si j'suis encore capable d'écrire ça... - Spoiler:
- Serge, espèce de gros con fini, qu'est-ce que t'as commandé...Une tête qui tourne, et ce au bout de quelques verres seulement. L'albinos a du mal, là maintenant. Notion du temps, notion du lieu. Notion du pourquoi même. Il est là, il a bu, il a mal au crâne. C'est les premières infos qui lui viennent. Ca se détaille doucement. Deux yeux pleins de cernes qui peinent à s'ouvrir, vitreux, vision flouée. Le visage d'un petit frère pas beaucoup plus vaillant en face, quoique plus euphorique. Son rire, d'autres pour y répondre. - Hey Yahn, tu tiens pas le choc ? Trop fragile pour la vraie boisson, peut-être ?- Toi tu veux t'en prendre une ou j'm'y connais pas...Un sourire mauvais, une prise raffermie sur cette épaule pas loin de la sienne. Le cadet couine un moment, se plaint, se fait lâcher. D'autres bribes qui reviennent. L'environnement plus clair, aussi. Des oreilles jusqu'ici pleines d’acouphènes peu à peu agressées par la musique tonitruante d'une boite de nuit bondée. Oui... Ils en parlaient depuis longtemps, tous les deux. Yahn était devenu un habitué de ces lieux, entre deux échantillonnages ou chasses à la viande pour leur mère. Oui, en aucun cas il n'était parti pour s'interdire ce genre de plaisir en revenant vers la Paris d'en haut, bien au contraire. Hey, j'ai même réussi à y traîner quelques têtes d'ampoule, c'est dire ! Plus d'une fois, oui. Il a réussi à leur faire griller le couvre-feu, à les traîner jusque dans ces lieux plus ou moins illégaux. "Arrêtez de streeeesseeeer, y a de la Delikate et bien assez d'gorilles pour sécuriser". Un argument répété, martelé, rabattu encore et encore jusqu'à ce qu'ils cèdent. En tout cas les moins stricts de ses collègues. Il en tire une sorte de petite fierté débile, à vrai dire. Puéril... Il en a des tares et des défauts, le Yahn. Certains plus gênants en société, graves. Qu'iraient-ils dire, ces collègues, s'ils savaient que derrière ce scientifique un poil extravagant, l'air plus dégourdi que la moyenne, se cachait un espèce d'instable à moitié psychotique qui s'est condamné à chasser jusqu'à la chair d'autres contaminés, d'autres êtres humains dans les quartiers abandonnés, et ce pour aller la mener à cette mère devenue monstre enfermée dans la cave depuis maintenant de bien trop longues années ? Il auraient peur, oui. Et ils auraient raison. Mais ce sont des défauts bien plus bénins qui leurs sont exposés au quotidien. Ce trop-plein d'énergie, cette impertinence de tous les jours, ce cruel manque de tact et de manières. Cette libido exacerbée, également. Dépourvue de honte. Extériorisée en quelques regards trop insistants, quelques remarques trop lourdes... Parfois, un authentique pervers sans grande manière ni aura, parfois, ce charme difficile à quantifier, mais bien présent. Elles attirent, cette peau de lait, cette chevelure de neige et ces pupilles de sang. Atypique, assez pour que ça lui vaille quelques attentions particulières. Une certaine intensité dans le regard, un certain sourire enjôleur. Eeeeet... Le moment où il ouvre la bouche. Souvent déterminent. Ses mots, son ton, son je-m-en-foutisme. Certaines immédiatement refroidies, d'autres indifférentes, d'autres encore un peu plus attirées. Ce soir, ça se sera apparemment avéré paris gagnant. L'alcool a dû aider, d'un côté comme de l'autre. Des sensibilités affaiblies face à son comportement volage, là où elles auraient peut-être été secouées en temps normale. T'inquiète pas que je vais les secouer... Elle tape déjà à la porte de son esprit, cette envie, lorsqu'il identifie la source des autres rires. Les autres. Tout autour. Il avait réussi à enrôler quelques "ampouleux", comme il dit. Et ils sont là, cette petite demi-douzaine, avec d'autres rencontrés en cour de soirée, autour de la table, à rire, s'enivrer, s'envoûter. Déjà, certains couples d'au moins une nuit semblaient s'êtres formés, compte-tenu des regards échangés de chacun. Il y a elle. Elle qu'il fixe depuis maintenant quelques minutes. Deux rubis qui glissent partout sur sa silhouette, à la déshabiller du regard, pas discret pour un sou. Elle ne semble pas en prendre ombrage. Mieux, elle fait pareil de son côté. Ces yeux noisette répondent de cette même étude du corps en face, se plongent finalement dans les siens. Et ils parlent, ils se tournent autour de longues minutes. Une longue soirée. "Marie, coiffeuse, intriguée par la science et ses pratiquants..." Un rictus désabusé sur le visage, une pensée gardée pour soi sans être pour autant cachée. Yahn, un peu scientifique, un peu paumé, beaucoup envie de s'vider. Non, si elle est belle, si elle attire le regard, elle n'excite pas l'esprit, cette jeune femme. Pas le sien, au moins. Banale, passe-partout, commune. Oh, sûrement juge-t-il très vite, ce jeune désaxé trop alcoolisé. Sûrement. Alors dans sa tête, c'est acté, signé, simple : Jouons un peu, tous les deux. Balance-moi la mélasse habituelle, sers-moi ton regard qui crie braguette, et tout le reste du mode d'emploi. J'te rendrais chacune de ces politesses d'usage d'l'aut' côté. Puis après on s'oublie. Après j'retourne à mes expériences, mes nuits blanches, soit dans un labo soit dans des quartiers miteux à cherche de la... "nourriture" pour maman. Et toi, beeeeen, tu r'tournes à tes ch'veux coupés, hein. Tact, vous disiez ? La mascarade se joue quelques heures. Des verres supplémentaires pour la faire passer plus facilement, des rapprochements pour confirmer un contrat scellé, des lèvres qui se rejoignent pour conclure la scène. Alors le rideau s'abaisse le temps que le décor de la suivante s'installe, un rideau fait des mots suivants : Tu me raccompagnes chez moi ? Bingo. Un regard goguenard vers Serge qui observe au loin, penaud, une moue agacée au visage. Seul, surtout. J't'avais dit que tu finirais la soirée seul, p'tit con. Un majeur dressé à son encontre dans le dos de la Marie, et la langue collée dans son cou vient un instant s'en décoller pour narguer le frère au loin, doucement rageur. Et ultimement, ces quatre pieds qui commencent leur chemin jusque vers la sortie de la boite. Bien rapidement, les pas de Yahn se feront trop titubants, même pour ceux d'un homme plein d'alcool. ***
Vision floue, esprit embrumé, bien plus sévèrement que par les simples méfaits de la traîtresse liqueur. Non, autre chose, plus insidieux encore. Elle sourit, à ses côtés. Elle l'aide presque à marcher, d'une poigne dont Yahn se rend peu à peu compte qu'elle est bien puissante, pour celle de la simple Marie, coiffeuse sans histoire. Il devrait pouvoir commencer à recouper les informations, à émettre les légitimes doutes, là maintenant. Mais... Ce quelque chose. Ce plus qui engourdi membres et esprit. Il se voit bien incapable de se concentrer sur autre chose que la coucherie tant promise par les incessants assauts qu'ils se sont donnés l'un l'autre. Il en perd jusqu'à la notion du temps. Oui, encore une fois. Alors il ne saurait trop dire si cela fait une, deux, quatre ou six heures, lorsqu'ils passent cette porte. Ils ont parlés sur le chemin, brièvement, mais il a déjà oublié. Ne reste que cette chaleur de plus en plus prégnante, ce corps collé contre le sien dés les deux tours de clef effectués dans la serrure. Nouvelle embrassade, plus sauvage, sans personne autour pour justifier une quelconque réserve cette fois-ci. Et elle le guide prestement à la chambre, pousse avec une certaine brutalité le pauvre albinos sur ce grand lit double douillet. Un grand sourire carnassier, habituel chez le scientifique. Ce qui est plus curieux, c'est de le retrouver chez la prétendue coiffeuse facile. Celle-là même qui fond sur lui, plaque ses poignets contre le matelas et lui prend la bouche de nouveau, toujours plus violente. Une violence qui ne dérange en rien Yahn, loin s'en faut. Encore une fois, qui aurait pu lui mettre la puce à l'oreille, en temps normal. Rien de tout ça. A la place, son bassin qui se colle un peu plus au sien, sa langue qui cherche, qui titille, s'enroule nerveusement. Des gémissements poussés contre ses lèvres, audibles malgré qu'ils s'y étouffent. Deux bouches qui se désunissent sur initiative de Marie, qui descend peu à peu dans son cou. Une poignée de coups de langue, l'envie qui monte un peu plus à chaque fois. Une poignée de coups de crocs, le sang qui gicle un peu plus à chaque fois. Oh il n'aura pas eu le luxe de le voir venir, non. La mascarade du rapport brusque mais passionné cesse enfin, du côté de la prétendue coiffeuse. Ce au profit d'un festin carnal, d'un ébat cannibale. Et tout amateur des plaisirs de la chair soit-il, il est un niveau de complaisance dans celle-ci que l'Albinos ne souhaite pas encore franchir. Alors à la première morsure, cette espèce de léthargie débilitante se brise sans plus de cérémonie, le laisse à ce flot de constats qui lui prennent l'esprit en même temps que la douleur lui prend le cou : La boite, le chemin, cette difficulté à penser, bouger, comme paralysé sur le plan physique comme mental... La connasse a contourné de pas pouvoir balancer ses phéromones avec une drogue de merde... Quand ? Comment ? Un regard trop peu vigilant à son verre, quelque chose qui y a été déposé ? Possible. Il ne le saura jamais. Et il ne saura jamais rien de plus non plus s'il ne fait rien pour se sortir de cette situation, là maintenant. Et elle a arrêté la comédie de cette force contenue, en plus de celle de son comportement, la Marie, coiffeuse sans histoire et sans compétence. C'est bel et bien avec cette puissance propre à celle des contaminés qu'elle lui arrache la peau du cou, qu'elle lui maintient les poignets sur ce matelas. PutainputainputainPUTAIN... Début de panique, adrénaline à son plein. Et Dieu sait ce que ça donne, un Yahn sous adrénaline. J'ai pas passé toute ma putain de jeunesse dans les quartiers d'merde à côtoyer les tiens par paquets de douze pour crever face à une planquée des quartiers résidentiels, bordel !J'ai pas l'droit d'crever. Pas maintenant. Pas avant...Une simple image qui sert de conclusion à cette phrase, rappelée à son esprit. Celle de cette photo de famille, dans le salon de leur taudis. Lui, Serge et sa mère. Sa mère quand elle était encore... Sa mère. Pour faire écho à cette image, un son qu'il a commencé à tristement presque oublier, depuis le temps qu'il ne l'a pas entendu. La voix de cette mère. Pas celle dans la cave, monstrueuse et avide de viande. Non, cette voix douce et aimante, la vraie. Une explosion silencieuse, cachée. Ses deux poings qui se serrent sur ce satin tâché de rouge, son corps pris d'un spasme furtif, mais ô combien révélateur. Un sourire aux lèvres. Ni celui moqueur, ni celui amusé, ni celui vaguement carnassier. Une vraie saloperie de rictus prédateur. Ou plutôt, celui d'une proie qui se sent pousser les griffes pour répondre à son chasseur. Le bouffer à son tour, inverser les rôles. Littéralement. Alors quand la Marie fait l'erreur de relever sa tête le temps d'avaler ce peu de chair arrachée au scientifique, ce qu'elle fait, c'est l'erreur qui signe sa fin. Elle entreprend de revenir mordre à pleines dents dans ce cou exposé, redescend son regard vers Yahn, ce seulement pour mieux voir sa gueule grande ouverte l'intercepter au vol, s'approcher bien trop dangereusement de cet oeil qui lui permet de voir. Chomp.Un hurlement de douleur sans pareil qui perce la nuit. ses deux mains viennent chercher à dégager l'albinos de sa prise, lui qui continue de mordre, encore, encore, sans s'arrêter. L'erreur a été partagée des deux côtés. Si Marie est loin d'être seulement cette simple coiffeuse attirante, Yahn est au moins tout aussi loin d'être seulement ce jeune scientifique un peu extravagant, trop peu à cheval sur le protocole. Et il n'attendait que ça, cet Ölokoge. Qu'elle laisse ses mains libres. Donc en même temps qu'elle oeuvre pour lui agripper les tempes et le déloger, lui passe ses mains dans l'intérieur de sa veste, en sort cette grande lame, celle que l'on imagine pas une seconde entre les mains d'un rat de laboratoire. Ce grand poignard , il le lui fiche dans le crâne de toute sa force, à répétition tandis qu'elle griffe frénétiquement sur la peau de son visage. Et il continue. Un, deux, trois, quatre cinq six septhuitneufdixonzedouze. Par douze fois, ce poignard qui va chercher la cervelle maintenant ouverte au monde de la contaminée. Bientôt, elle cesse tout mouvement, amorphe, ses ongles encore empêtrés dans la chair du Scientifique. Quelques secondes où seul le bruit d'un sang qui chuinte perce le silence de cette chambre baignée de rouge. Finalement, il la dégage d'au-dessus de lui mollement, se poste sur elle, la détaille, cette face sans vie. Ce poignard immaculé rouge entre les mains, immobile si ce n'est le tremblement nerveux de ces dites paluches incontrôlées, le mouvement fou de ses yeux exorbités, rivés sur la défunte. - Des années... Le poing se serre sur le manche de l'arme. Des années à étudier. Rechercher. Sacrifier. Des années à risquer ma vie dans les entrailles de cette ville de merde. A aller en chercher d'autres comme toi jusque sur leur terrain de chasse. La lèvre inférieur mordue au sang. Les signes extérieurs d'une furie latente, peu à peu. De longues années, de longues nuits blanches, tant de temps à...La phrase ne se finit pas. Tant de temps à tout. A étudier, rechercher et sacrifier, oui. A chasser, aussi. A risquer, à jouer avec la mort, avec la contamination. Toujours s'en sortir. A être le premier à flirter face au risque, le narguer, le moquer pour peu que le jeu en vaille la chandelle. Pour peu que ce soit drôle. Et... Et toi, tu débarques, me fout dans ton pieu, et ruine tout ça en une putain d'morsure ? En deux putain de s'condes Chronos ? EN DEUX, Treize PUTAINS, Quatorze DE SECONDES, Quinze CHRONO ?! Seize. Ce ne seront finalement pas douze, mais seize coups de poignard dans cette pauvre coiffeuse du peuple. La prédatrice cachée sous les traits de madame tout le monde. Le corps pris de soubresauts répétitifs, les yeux injectés de sang, pleins de stries rouges, cette bouche encore remplie du sang de sa.... De mon premier repas ?Il y pense, oui. Il le sait. Si bien que d'entre ces accès de fureur soudains, un rire s'échappe. Un grand rire long et cynique, rauque. T'aimes ça l'ironie, hein, Destin d'mes couilles... Il s'y était préparé, à cette éventualité. Sa façon de faire, son métier, tout justifiait qu'un jour... Il puisse finir "comme ça". Mais maintenant qu'il y est, que c'est devant lui, sans porte de sortie ni à droit, ni à gauche ni nul part, c'est pas pareil. Alors après la rage, après l'hilarité désabusée : la peur. Peur de... Ooooh, la liste et bien trop grande. Peur de perdre son poste chez les Ölokoges. Ses recherches, tout ce qu'il a fait pour sortir sa mère de cet état. Sa mère... Peur de finir comme elle. Peur de laisser Serge seul, avec cette furie à gérer sans l'aide de personne. Peur de le bouffer. De mourir comme un chien après s'être fait découvert comme un amateur. C'est pas crever qui m'fait peur. C'est crever avant d'avoir réussi."Mourir avant de faire un doigt à ce virus de merde". Et il le sait. ça va changer quelque chose, de l'avoir coulant dans ses veines, ce "virus de merde". Pas seulement sur tous les points évidents. Oui, se faire traquer, rejeter, tuer, tout ça. Mais... Non, là c'est le scientifique qui se pose des questions. Qui cogite. Qui relativise, voit le bon côté des choses. J'pourrais jamais étudier ce truc d'aussi prés, après tout... Il y pense, penché sur le corps de sa victime. Un nouveau rire. - J'vais t'haïr pour le moment, mais si ça s'avère payant, c'te situation d'merde, j'veillerai à me rappeler que j't'y dois beaucoup, que'qu' part... En attendant...Un grand raclement de gorge, et le mollard mi-baveux mi-sanguin s'écrase sur le visage décomposé de Marie. Les prochaines heures seront dédiées à fouiller l'appartement de la coiffeuse, pour mieux se rendre compte d'à quel point elle est plus que ça. Un véritable petit labo clandestin en guise de salle de bain, de quoi confectionner toute sorte de choses, notamment de petites pastille discrètes. De réuni là-dedans, tout ce qu'il faut pour anesthésier les sens, l'esprit, le corps... C'était très certainement son mode opératoire fétiche, aller dans ces établissements supposément sûrs vis-à-vis des contaminés et leur phéromones, leurs morsure, pour utiliser des moyens plus communs afin d'attirer ses proies. Je me suis trompé sur toi, Marie. T'étais pas que cet énième coup d'un soir sans intérêt, non. Oui, cette espèce de presque admiration avouée en une pensée vagabonde. Elle s'y est prise très bien, il ne peut pas lui enlever. Si elle avait jetée son dévolu sur n'importe quel autre laborantin parmi ceux présents... Ces heures à chercher, à maquiller. Il le sait, il a assez étudié le virus pour savoir que sortir là-maintenant, ce serait la pire des idées. Il va devenir faible, fiévreux, dans pas longtemps. Alors rester ici, essuyer les traces, le sang. Il tombe même sur un journal intime. La lecture d'un temps, à attendre que la seconde phase pointe le bout de son nez. Là, allongé sur ce lit, le corps de Marie à côté, avec une petite musique relaxante pour calmer le jeu. Voiiiiiilà... Calme...*** Une sonnerie retenti dans la piaule bordélique des frères Jemedon. T'as intérêt à répondre, p'tit con... Hah, y a pas de raison, t'es resté sur la béquille toute la nuit d'façon... Un rire douloureux de sifflé entre ces dents serrées, Yahn est appuyé contre ce mur, visage témoin d'une douleur intense, sourcils froncés. Brûlant, trop. Ca sonne, ça sonne... - Allo ?- Putain, t'as mis le temps, connard.- . .. Hein ? Mais t'es qu-- Va vraiment falloir que t'apprennes à reconnaître une voix au téléphone, sale débile profond.S'il fallait être très honnête, la voix de Yahn est relativement méconnaissable, en cet instant. Mais Yahn n'est pas honnête. Et il est fatigué. Pressé. - Yahn ? Qu'est-ce que t'appelles à cette heure-ci ? Tu t'es fait virer de chez madame, c'est ça ? Dit-il en riant. - Nah. Mais j'appelle juste pour te dire qu'il va falloir que tu t'occupes de maman tout seul quelques temps, p'tit frère.- De quoi... ?Yahn s'en doutait. Ce ton sérieux, ce "p'tit frère" presque protecteur qu'il lui a balancé, cette voix tiraillée par la douleur qu'il tente de cacher... Serge est pas la lumière du siècle, mais il connait son frère. Et plus simplement, ce qu'il n'a pas en diplôme, il l'a en flair. - Y a quelque chose qui va pa-- Pose pas de questions. Fais comme d'habitude, t'étonnes simplement pas que j'sois pas là un moment.- Mais t-- Pose. Pas. De. Saloperie. De. Questions. Pigé ? Pigé. A plus tard, Serge.Le combiné raccroché, la main occupée à tenir l'objet vite reportée aux tempes. Les genoux cèdent, il tombe sur ce sol froid, à gémir doucement, du sang qui coule de l'interstice entre ses dents. J'ai faim.*** Une ombre dans la zone D. Une parmi tant d'autres. Ca traîne, ça se meut dans les ruelles, glissante plus que bipède. Par moments, des tics nerveux, des espèces d'exclamations comprises que d'elle. Sont-elles seulement même comprises d'elle ? Le doute est permis. Et ça renifle, ça hume l'air à répétition, lève le nez comme un chien en chasse. Un chien affamé. Une charogne titillée par l'odeur du sang. Depuis combien de temps est-il là ? Il ne saura sûrement pas le dire lorsqu'il aura repris le contrôle. Mais il n'en est pas encore là. Pour le moment, il a faim. Une horrible et insupportable faim, à lui tordre les entrailles pour les lui broyer de l'intérieur. Ca aura été son dernier geste de lucidité avant de perdre la tête. Se diriger tant bien que mal vers la zone D, que sa folie prenne place parmi les fous, que sa faim soit rassasiée dans le lieu des affamés. Mieux vaut là qu'au milieu d'un laboratoire, dans une demeure ou dans un quartier bondé. Alors quelques petits animaux y passent. D'autres silhouettes humanoïdes, s'il se souvient bien, à peine discernées pendant l'assaut. Le principe même de "souvenir" est flou, dans son état. Il se rappelle juste qu'il a mangé la viande des animaux, et celle d'autres humains. A ces humains, il a également goûté la chair, satisfait un appétit autre, celui qui lui brûle plus bas, aussi. Elle n'est pas d'un noir uniforme, cette ombre. Elle est noire, rouge, grisâtre, boueuse, sale, pleine de suif. Mais elle vit. Et bientôt, elle reprendra le contrôle, aura à faire face aux conséquences, à ce monde qui la rejette. L'ombre sanguinolente, sanguinaire, elle redeviendra Yahn. Lui réussira là où sa mère a échouée, il passera l'étape 3. Parce qu'il le faut, parce qu'il a encore besoin de toute sa tête - ou ce qu'il en reste - pour la suite. Alors tiens-toi prêt, monde de charogne. Parce que j'me pointe avec c'te saloperie dans mes veines, pleins d'projets et d'pulsions. Et crois-moi qu'c'est pas anodin si les initiales de c'te nouveau credo donnent un double P.
Détail ▬ AMBITION(S) DANS LA VIE : Trouver un remède au DC-01. A plus court terme, trouver un moyen de stabiliser un contaminé agressif. A défaut, œuvrer en faveur de la cause contaminée (Et si ça entend d'en disséquer un ou deux pour étude ben...) ▬ SES RÊVES : Soigner maman. Me soigner moi ? Non... Pas moi. Juste maman. ▬ MEILLEUR SOUVENIR : La vie d'avant. Avant que papa et maman soient pris de leurs pulsions anti-système. Les moments passés avec Serge, à dire "va te faire foutre" à l'adversité, aussi. ▬ MAUVAIS SOUVENIR : La marque d'une morsure dans le cou de maman. La longue descente aux enfers qui s'en est suivie. Le corps de papa sur une corde. ▬ SES PEURS : Perdre Serge. Me perdre moi. Quitter ce monde sans voir maman revenir. ▬ PARTICULARITÉS : Albinos, m'sieur ! La mélanine elle m'a vue elle a dit "on a rien pour toi gamin". C'con, hein ? Du reste ben... J'suis mal placé pour causer d'à quel point j'ai un pet au casque, non ? ▬ PERMIS D'ARMES : La totale ! J'suis un homme prudent. Ouais, c'est ça, prudent.
Opinions ▬ CE QU'IL PENSE DU DC-01 : Honnêtement ? J'ai mes tripes qui me disent de cracher toute ma haine sur ce putain de virus, de le maudire mille fois pour ce qu'il m'a fait. Puis j'ai l'esprit scientifique. Ouais, j'ai ça en stock, ça surprend ? Elle est là, la petite voix qui me le susurre doucement, ce simple mot : Évolution. Et vous savez qui a peur de l'évolution ? Ceux qui sont bien en place. Ceux pour qui le mot "changement" sonne salement faux. Ici, les humains face à quelque chose de plus grand. Face à un futur qui les effraie. Les humains ont vite eu fait de confondre le DC-01 et les contaminés. Qui cherche bel et bien à soigner et non à éradiquer, d'nos jours ? ▬ CE QU'IL PENSE DE L’ÉTAT PARISIEN : Ah ben, ils tombent bien eux, ça illustre parfaitement ! Ils sont mignons, avec leur joli drapeau et sa symbolique. "Ouais, les erreurs du passé, c'est pas bien, nouveau départ". Ah ouais ? Donc chez vous, la meilleure façon de tirer les leçons de prédécesseurs qui ont niqués la planète à s'entretuer, c'est de chercher à exterminer tout ce qui vous parait pas bien humain, bien conforme à votre vision, bien propre sur soi ? Pitié. Ce gouvernement vaut pas mieux que ceux d'avant les bombes. De jolis discours et promesses d'un avenir plus doux, plus facile, "plus mieux", et derrière, une course au pouvoir, au contrôle. "Pour notre sécurité à tous" soi-disant. ▬ CE QU'IL PENSE DE PARIS : J'aurais aimé voir à quoi ça ressemblait avant les bombes et la connerie humaine. Mais ce qu'il y a à voir aujourd'hui est déjà pas mal. Elle est haute en couleur c'te ville. Le pire comme le meilleur, et souvent, à peine quelques pâtés de maison pour le séparer. Une grande ville, ses vices et ses bienfaits. Mais comme beaucoup, j'suis curieux du dehors. Du reste du monde. Des autres survivants. ▬ CE QU'IL PENSE DES WRISTS : Les fidèles chiens du gouvernement. Sûrement sont-ils pour la plupart persuadés d'être dans le camp des gentils, à protéger le peuple des terribles contaminés, chimères et autres dangers. How cute. Mais bon, ils ont leur utilité. Il faut bien un peu d'ordre dans ce monde fait de Chaos. Oh, par contre, qu'ils s'approchent pas de mes recherches sans demander, sinon on va avoir un souci. Vu ? ▬ CE QU'IL PENSE DES CHIMÈRES : Des victimes de la folie de ces hommes qui n'ont rien compris. On changera jamais, hein ? Ceux d'avant les bombes ne sont plus là parce qu'ils ont voulu jouer à Dieu. Et aujourd'hui ? Aujourd'hui on recommence. Allez-y, ouais, qu'on s'amuse. Venez pas vous plaindre quand un homme-loup arrive vous déchirer la gorge dans votre sommeil. C'est à cause de vous qu'il est comme ça. Vous l'avez créé. Alors non, j'haïs pas les chimères plus qu'un autre. J'ai p'tet même un peu d'peine pour eux, dans le fond. ▬ CE QU'IL PENSE DES KATARS : Des révolutionnaires modérés. Qui veulent du changement mais pas trop, un coup d'état mais sans trop de sang écoulé, des grands bénéfices pour peu de sacrifices. Et ce laxisme les pousse à être faibles. Et vous ferez quoi une fois au pouvoir ? La même chose que l'état actuel, la même pièce jouée et rejouée avec des visages différents ? Peuh. Si vous étiez prêts aux compromis. Si vous étiez prêts à accepter les contaminés dans vos rangs. Ils sont nombreux à maudire le gouvernement parmi nous. Mais hé, qui irait s'allier avec ces monstres inhumains mangeurs d'hommes, hm ? Faut garder une certaine image auprès du peuple, après tout. Un peu de bien-pensance vaine. Rappelez-moi c'est quoi votre différence avec le Régime Provisoire ? ▬ CE QU'IL PENSE DES TEMPIUS : Aaaah, les tarés mi-manipulateurs mi-manipulés. Ceux qui se servent des contaminés pour la course au pouvoir, tandis que les contaminés se servent d'eux pour la course à la survie. Un échange honnête, hein ! Encore que... Je les plains, ceux qu'y croient vraiment, à ce Tempos. Tempax, Tempi. Machin, là. Ouais, eux, c'est encore les plus pitoyables. Alors les enfants, le monde est trop dur pour vos p'tites épaules ? On essaie de se consoler en se disant qu'il est injuste pour de bonnes raisons, que quelque chose de plus grand vous attend après ? Z'êtes mignons, ouais. Attendrissants, en fait. ▬ CE QU'IL PENSE DES ÖLOKOGES : La vérité, c'est qu'on est l'espoir de ce monde à l'agonie. Qu'on en a le potentiel. Reste à savoir si les scientifiques d'aujourd'hui vont préférer suturer la plaie béante laissée par ceux d'hier, ou s'amuser à remuer l'ogive nucléaire dans la plaie à continuer de jouer les démiurges tout-puissants. Pour être honnête, on commence mal, ouais. Mais j'me trompe peut-être... P'tet que jouer à Dieu, ce sera la solution en fin de ligne. Faut juste voir la tronche de celui qui enfile la toge blanche. Nous autres scientifiques, on a le monde dans la paume de notre main, avec pleins d'autres autours qui cherchent à guider nos paluches grâce aux leurs, pour aller dans un sens plutôt qu'un autre. Plus qu'à espérer qu'aucun ne fasse de faux-mouvement. Hop, le monde nous tombe des mains, ou s'écrase dans notre poing fermé. Oops ?
IRL ▬ TON SURNOM/PRÉNOM : Nico ▬ TON ÂGE : 19 ans ▬ TA COULEUR PRÉFÉRÉE : Rouge et bleu ▬ TON LIVRE PRÉFÉRÉ : Meh, j'suis trop changeant dans mes préférences pour me prononcer sur ça xD ▬ TON(A) FILM/SÉRIE PRÉFÉRÉ(E) : Voir plus haut. °° ▬ COMMENT AS-TU DÉCOUVERT DC-01 ? J'ai été attiré par la douce mélodie des coups de batte à répétition et amputations foireuses. ▬ PERSO. ILLUSTRATEUR DE TON AVATAR : Seidou Takizawa, Tokyo Ghoul ▬ UN COMMENTAIRE PARTICULIER ? Byur ▬ CODE PRÉSENTATION : Validé par Sam (I knew it)
Dernière édition par Yahn Jemedon le Dim 4 Déc 2016 - 14:53, édité 8 fois |
| | | |
Caroline Scott Compétences : Médecine/Combat rapproché ou a distance
|
Dim 27 Nov 2016 - 17:02 | | Et bah on peut pas dire que tu n'est pas spécial toi. En tout cas bienvenue à toi et ton originalité dans notre monde de fous et de pseudo contrôleur. Hm.... j'pense que ma p'tite tête blonde s'entendra bien avec toi alors n'hésite pas à venir toquer à mon labo au cas où. Sur ce, je te laisse ! -Caroline Scott, une Ölokoge à votre service. |
| | | |
Desya Austen |
Dim 27 Nov 2016 - 18:09 | | On va faire les choses bien pour une fois : Bienvenue à toi, et amuse-toi bien parmi nous.
Bon, pas encore tout lu très honnêtement. Cependant, tu as le don pour faire de bons personnages, intéressants, bien construits etc donc il n'y aura surement pas de problèmes. Heureux de te voir ici. Ah oui, et très bon avatar également (ne pas l'avouer serait l'hôpital qui s'fou de la charité). Aussi, Hâte de voir cette histoire terminée, et de voir ce que donne le personnage directement inRP. J'viendrais te quémander un petit RP en tout cas.
Bref, sur ces belles paroles (ou pas)... Encore bienvenue à toi. Bon courage pour la validation à venir. Puis surtout, content de te voir ici. Voilà. Tout est dit ! |
| | | |
Invité |
Dim 27 Nov 2016 - 19:01 | | Mec, je te foutrai bien des coups de batte en guise de bienvenue, et c'est probablement ce que je vais faire d'ailleurs => (violence gratuite et bizutage oui) Nan, plus sérieusement, bienvenue à toi et ravie de t'avoir ramené. o/ Début intéressant et originalité spotted, mais bon, ouais, je n'en doutais pas trop. Ton image grand format est sympa, ça donne un côté un peu Castlevania j'trouve. °° Hâte de lire ta fiche sur ce~~ |
| | | |
Invité |
Dim 27 Nov 2016 - 22:07 | | Bienvenue parmi nous :) J'ai lu le début, et ça a l'air sympathique comme tout. Bon courage pour la suite ^^ |
| | | |
Yahn Jemedon Compétences : Kick ass and chew bubblegum
|
Mar 29 Nov 2016 - 17:32 | | Hop ! Merci à tous pour l’accueil, ça fait bien plaisir °° Donc vala, c'était pour annoncer qu'à priori, finito ! J'aurais très certainement quelques détails à voir par la suite mais rien qui retarde la lecture normalement, donc je laisse la fiche à vos bons soins. Bonne lecture o/ |
| | | |
Invité |
Mar 29 Nov 2016 - 20:25 | | huhu, juste pour te préciser que tu devrais passer le titre de ta fiche de [en cours] à [fini] ou un truc du genre :) (Et il me semble qu'on doit passez le titre du sujet en vert aussi :D ) Bonne chance pour ta validation \o/ |
| | | |
Yahn Jemedon Compétences : Kick ass and chew bubblegum
|
Mar 29 Nov 2016 - 20:28 | | Ah oui, mince, oubli tout bête de ma part xD Merci ! o/ |
| | | |
Invité |
Mar 29 Nov 2016 - 21:58 | | Validation OK ! Je réitère, mais bienvenue sur le forum !
Bon, je me charge de ta validation, dans l'espoir de trouver un truc à redire...Mais non, même pas. T'as suivi tout les p'tits filons, t'as placé la délicieuse référence de la Delikate, et t'as même respecté le couvre feu. J'aime ce respect de l'univers. On sent les recherches et le désir du petit détail. (et ça, je valide carrément)
J'aimerai pouvoir faire court et te faire un fuck malgré tes efforts parce que ta fiche est longue et sublime et que j'ai rien à redire, mais je ne suis pas de celle là~~
Non plus sérieusement, je n'ai rien contre les fiches longues même si théoriquement c'est plus long à lire, et celle-ci s'est lue toute seule. L'histoire est subtile, recherchée, j'aime beaucoup. J'adhère et j'adore même, entre les difficultés de la vie, le côté sordide de l'histoire (mamoune dans la cave!), ce côté question/réponse tout au long de ta fiche très correctement effectuée et tout en discrétion, et le fait qu'il se soit fait avoir comme un connard pour trois fois rien haha.
Subtilité sans tact, rha. Non vraiment, j'adore ta fiche.
Et puis bon, très belle plume, mais je n'en doutais pas personnellement. Je complexe même moi-même, c'est dire. >.>
En revanche, le seul petit bémol, c'est la date qui manque (et que t'as zappé même dans ta chrono avec une maigre date à l'année, on te demandera d'être une chouille plus précise sauf justification) et l'arme à feu "carabine" que je soulève quand même, étant Olo' on est généralement plus regardant sur ça. Je laisse ça à l'appréciation d'un admin, même si j'ai eu confirmation qu'il s'agissait effectivement de l'arme du papounet Katar.
Mets toujours l'explication dans les armes si tu peux. Ca sera plus clair. ^^
Sinon, tu as toute ma validation. ^^ Bienvenue Bravo tu viens d'être validé(e), tu vas pouvoir commencer à RP sur le monstrueux forum DC-01. Tu vas pouvoir commencer à naviguer comme bon te semble sur le forum et surtout te faire des compagnons de fortune ! Nous te demanderons de bien remplir ton profil en entier (les champs concernant le personnage) avant de commencer de rp et de vagabonder sur le forum, si ce n'est pas déjà fait ! Merci de ta compréhension
Je te souhaite toute la survie du monde face à ton futur peu sûr.
Si tu as besoin d'aide, n'hésite pas à venir nous consulter
Le Staff de DC-01 Les liens utiles Les règles à respecter Récapitulatif de l'histoire Les intrigues du moment Annexe du forum Personnages Non-Joueurs Staff Demande de RP Fiches de relations Fiches complémentaires Systèmes de jeux (obligatoire) |
| | | |
Loki Jørgensen Compétences : COMBAT RAPPROCHE
|
Mer 30 Nov 2016 - 9:55 | | Félicitations pour ta validation (et bon travail Sam'esclave muhuhuhu). Alors je n'ai trop rien à redire. Si ce n'est ... Que le statut CONTAMINE au sein des Ölokoges est provisoire, c'est à dire que c'est toléré mais que ton personnage devra sortir du groupe à un moment donné, je te laisse réfléchir au comment du pourquoi (pour toute question je suis là). Aussi, par le système d'INVENTAIRE et obligatoire, les armes ne conviennent pas. En tant que chercheur de remède Ölokoge (car c'est le rang que tu as définitivement choisi), tu as le droit à 3 cases. Les armes que tu possèdes dépassent largement ce quota. (oui je suis une chieuse sans coeur et je le resterais jusque la fin de ma vie. ) Revolver (Arme Petite 1 case) Grand poignard (Arme Petite 1 case) Carabine ( Arme moyenne 2 cases) Quelques seringues (on va considérer ça sur 1 case) Comme tu te doutes, il va falloir faire un choix. Je devrais même être plus restrictive car tu es contaminé (et tu en possèdes les atouts). Mais nous verrons cela quand le moment sera venu de sortir du groupe ölokoge. Je te laisse réflexion, vient me voir lorsque tu auras choisi. Rapidement et avant de commencer à rp ! Merci :) |
| | | |
Yahn Jemedon Compétences : Kick ass and chew bubblegum
|
Mer 30 Nov 2016 - 10:02 | | Hop ! Merci pour la valid' Zam =3 Et, hm, pour ce qui est des armes, c'est p'tet moi qui ai raté un épisode, mais la limite d'inventaire est pas problématique du moment qu'on a pas tout sur soi tout le temps, non ? Parce que l'idée c'était pas tant d'avoir une carabine en permanence sur soi que de l'avoir au sûr chez soi au cas-où. En entrepot, kwa °° Si j'ai mal capté ça, je me contenterai de dire adios à la carabine puis là, tout bêtement. C'est pas primordial non plus x) No prob pour les Ölo, c'était dans le contrat dés le départ de mon côté, que Conta parmi les Scientifique = ça va pas durer. xD |
| | | |
Loki Jørgensen Compétences : COMBAT RAPPROCHE
|
Mer 30 Nov 2016 - 10:49 | | Coucou, Effectivement, ton habitation sert d'entrepôt. Je voulais justement que tu comprennes bien que ton personnage ne pourra pas tout porter en même temps (donc il faudra faire un choix surtout en évènement). Si tu l'as bien compris, je ne vois pas d'inconvénient à ce qu'il garde toutes ces armes. CELA DIT, il faudra préciser ce qu'il porte sur lui dans les rps. (mais tu t'en doutes bien). Merci de ta réponse rapide. Je vais te donner les Parses correspondantes, n'oublie pas de remplir convenablement ton profil (si ce n'est pas fait) ! Bon jeu parmi nous Yahn :D |
| | | |
Contenu sponsorisé | | | | |
| |
|