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| Desya Austen. | Desya Austen |
Ven 19 Aoû 2016 - 15:12 | | Austen + Desya
Identité ▬ NOM : Austen ▬ PRÉNOM : Desya ▬ SURNOM : La faucheuse ▬ SEXE : Masculin ▬ ÂGE : vingt-deux années ▬ DATE DE NAISSANCE : 15 Janvier 2979 ▬ ORIENTATION SEXUELLE : Non définie, à comprendre qu’il s’en fiche. ▬ ORIGINES : Russe, Anglais. ▬ LANGUES PARLÉES : Français, Anglais, Russe. ▬ GROUPE SANGUIN : O -
Rôle ▬ CLASSE : Citoyen ▬ STATUT : Sain ▬ RANG : Actif ▬ MÉTIER : Officiellement homme à tout faire, officieusement tueur professionnel. Mais tout est bon pour gagner de l’argent. ▬ ARMES : Une petite faux, fabriquée par ses soins,qu’il garde précieusement chez lui, en tant qu’arme de collection. En effet, il voue une passion pour cette lame courbée. Sinon, il porte sur lui un poignard un peu plus long que la moyenne, qu’il utilise pour ses assassinats, mais également un VP0Z, pistolet automatique qu'il a volé.
Personnage ▬ QUALITÉS : Efficace - Autoritaire - Détaché. ▬ DÉFAUTS : Menteur - Méfiant – peut paraitre insouciant. A noter que d’apparence, lorsque l’on ne le connait pas, il parait normal. Seuls quelques signes pourraient le trahir si l’on prenait le temps de s’arrêter sur chaque détail. Sa personnalité change lorsqu’il est sous l’emprise de la voix. ▬ COULEUR DE CHEVEUX : [] Blond [] Châtains clairs [] Châtains foncés [X] Bruns [X] Coloration [] Autre ∟ Si autre, expliquez : Brun aux reflets bleu dû à une teinture qu’il utilise pour cacher sa véritable identité. Il n’a pas changé de nom car il trouve cela inutile… A tort. Seulement, il souhaitait être difficilement reconnaissable physiquement. ▬ LONGUEUR DE CHEVEUX : (cochez) [] Courts [X] Mi-Longs [] Longs ▬ TYPE DE CHEVEUX : (cochez) [] Bouclés [X] Ondulés [] Lisses [] Crépus [] Perruque ▬ YEUX : [X] Bleus [] Gris [] Verts [] Marrons [] Lentille de contact colorées [X] Autre ∟ Si autre, expliquez : Originellement bleus, ses yeux peuvent, à certains moment, tourner au rouge. C’est le signe que la voix prend le pas sur son esprit. L’alarme prévenant qu’il risque de perdre les pédales. L’effet peut-être relativement court, s’il parvient à se maîtriser. Dans le cas contraire, fuyez. ▬ TAILLE : [] Très petite [] Petite [X] Moyenne [] Grande [] Très grande ▬ CORPULENCE : [] Équilibrée [] Menue [] Mince [] Maigre [] Grosse [] Élancée [X] Musclée [] Costaud [] Autre ∟ Si autre, expliquez : (??) ▬ VÊTEMENTS : Desya porte des vêtements simples, généralement un pull long avec un jean foncé et des chaussures montantes. Le brun utilise également des cache-poignets noirs afin de se donner un genre. Une écharpe entoure régulièrement son cou, étant plutôt une partie de son corps frileuse. Dans certains cas, notamment lorsqu'il se rend dans les bas-fonds, il porte un masque noir. Il porte également parfois un bonnet noir ou un blouson à capuche, pour cacher ses cheveux. ▬ PÈRE / MÈRE : Des fantômes. La mère venait d'être contaminée. ▬ FRÈRE(S) / SŒUR(S) : Un petit frère, Misha. ▬ ANIMAL DE COMPAGNIE : Une peluche. ▬ LIEU DE RÉSIDENCE ACTUEL : Quartier Abandonné, il squatte. ▬ FORTUNE : (cochez) [] Riche [] Plutôt riche [] Normal [] Plutôt pauvre [X] Pauvre, officiellement. ▬ 15 décembre 2979 – Paris : Naissance de Desya. ▬ 23 Aout 2984 – Paris : Naissance de Misha. ▬ Hiver 2990 – Non indiqué : Commence à montrer des signes d’angoisses liés aux yeux rouges qu’il voit. ▬ Décembre 2993 – Non indiqué : Commence à entendre cette voix, à devenir violent. ▬ 23 janvier 2994 –Appartement : Assassinat de ses parents. Il s’enfuit et commence à vivre dans la rue. ▬ 30 Janvier 2994 – Quartier Abandonné : recueilli par un homme étrange, qui le forme à l’utilisation des armes, au métier de tueur ainsi que de voleur. ▬ Mars 1997 – Bas-fonds : Devient officiellement tueur, mort de l’homme. ▬ 28 Février 3001 – Paris : Adoption de Miaou.
Histoire
- Spoiler:
Tout commença dans une pièce sombre où seul le bruit de draps qui se froissaient résonnait, dominée par la nuit. Obscurité envoûtante. C’était le genre de nuit où la lumière de la lune ne filtrait pas à travers les fenêtres, une clarté absente qui laissait place aux ténèbres, à la sombre réalité. Un faux silence brisé par des halètements, ceux d’un homme enroulé dans le tissu grisâtre, transpirant. Des visages s’infiltraient peu à peu dans son esprit, prenant possession de ses rêves les plus mauvais. Une vision qui lui donnait la nausée, celle de ces apparitions d’inconnus mais également celle de ces trois masques venus du passé. Un passé qui le traquait, probablement des esprits en colère. Une rancœur légitime, même s’il refusait de l’admettre. Une scène, du sang. Des images semblaient transparaître entre les quatre protagonistes, œuvres de son esprit. Un tableau qu’il connaissait par cœur, tant de fois vécue. Deux paires d’yeux mornes s’embrumant, laissant place au vide tandis que deux pupilles apeurées observaient la scène dans l’entrebâillement d’une porte. Des mots, toujours plus violent les uns que les autres, mais surtout plus difficiles à entendre. Un mot, un geste. Des minutes durant lesquelles le linge de nuit qui l’entourait se transformait en vulgaire papier. L’injure de trop, une sensation désagréable, et l’homme sorti brutalement de son sommeil, transpirant et haletant. Au pied de ce qui semblait être un vieux canapé, trois silhouettes semblaient le fixer, tapis dans la pénombre, avant de disparaître comme elles étaient venues. Quelques secondes nécessaires afin de revenir à la réalité, puis il se leva finalement, prenant la direction de la salle d’eau. D’un coup d’œil dans le miroir, il observa avec crainte son propre visage. Des yeux rouges, ceux qui l’observaient depuis tant d’années, semblait se substituer à ses pupilles bleues. Il secoua sa tête de manière virulente avant d’ouvrir le robinet d’eau froide et, prenant le liquide dans ces mains, il aspergea sa figure jusqu’à ce que ces cheveux sombres viennent s’y coller. Il cessa alors tout mouvement, devenant telle une statue. Finalement, une main hésitante commença à bouger lentement en direction de cette peau humide et, d’un geste indécis, il emmena ses doigts vers cette cicatrice prête à disparaître, l’effleurant. Tendresse. La sensation d’une chatouille, celui de la serviette qui l’essuyait. Posant le linge sur le rebord du lavabo fissuré, son regard se porta une dernière fois sur son reflet, s’assurant que ce rouge venu d’ailleurs avait bien et bel disparu. Un soupir. Dernière parole pourtant silencieuse, et le brun retourna dans ce qui lui servait de lit. Ramenant la couette sur sa tête, il se recroquevilla en position de fœtus et ferma de nouveau les yeux, priant pour que les ténèbres le laisse, au moins ce soir-là, reprendre des forces. Cependant, les ténèbres étaient une chose capricieuse, et les idées noires du garçon hantaient son esprit, l’empêchant de trouver la paix suffisante pour se reposer. Semblable à une vengeance, elles allaient et venaient dans son cerveau, transmettant de nouvelles images, hallucinations. Vérité terrifiante. C’était le prix à payer, celui pour ses actes fous. Une mèche de cheveux sortis alors des draps, jusqu’à ce que ses yeux apparaissent. Il l’avait compris, il ne trouverait pas le sommeil, pas ce soir. Avait-il seulement passé une nuit complète durant ces quinze dernières années ? Rien n’en était moins sûr. Des prunelles sombres se posèrent sur la petite ouverture murale qui donnait sur le ciel. Un ciel nuageux dont les perles blanches menaçaient de tomber. Un air mélancolique s’en dégageait, semblable à ce trouble qui l’animait, à cette âme qui l’habitait. Une image qui lui rappelait à contre cœur qui il était, d’où il venait… Lui qui espérait tant oublier, était traqué par ces fantômes du passé. Il avait péché. Souviens-toi. C’est vrai. Aujourd’hui encore, il se souvenait de cette période de calme qu’il regrettait parfois, de ces moments de bonheur auxquels il n’avait plus aucun droit. A commencer par la naissance de son cher et tendre frère. Il avait cinq ans à ce moment-là, et se sentait pousser des ailes à l’approche de ce nouveau rôle qui l’attendait : celui de protecteur. Le grand frère, un pilier. Un statut que l’enfant, bien que jeune, prenait à cœur. Un soulagement pour des parents touchés par la pauvreté, menée par une vie dans les bas quartiers. Pourtant, rien ne semblait les atteindre. Douce illusion. Premières années heureuses, souvenirs chaleureux d’un aîné tenant son cadet. Une mémoire tâchée par le rouge.
Il n’avait fallu à Desya que six années après cet événement, cette arrivée, pour comprendre la dure réalité de la vie. Des bouches à nourrir, des revenus trop faibles. Une forme d’angoisse s’était développée, une crainte qui semblait demeurer invisible aux yeux des deux adultes. Un souffle court, un regard furtif. C’était la première fois qu’il les voyait, ces yeux rouges qui le fixaient. D’où venaient-ils ? Une question à laquelle le brun aux reflets bleuâtres n’avait jamais trouvé de réponse. Seulement, ils avaient commencé à le suivre, un soir d’hiver.
Desya se souvient encore aujourd’hui, de cette présence qui l’effrayait tout d’abord, mais qui s’était révélé rassurante dans cette période de trouble. Des pupilles qui le suivaient partout, sans lui laisser le moindre répit. Une période où le plus jeune des frères pleurait sans cesse, peut-être les avaient-ils vus également ? Qui sait. Pourtant, à peine s’était-il habitué à cette présence intrusive qu’une parole parvenait finalement dans son esprit. Un son qui prit d’abord l’apparence d’un rire. Qui suis-je… Celui qui te guidera. Question idiote, réponse idiote. Une méfiance rapidement réduite à néant durant cette période sensible. T’aider, te protéger, te guider, tel est mon rôle. Rôle… Un mot qui lui parlait. Une voix et une présence qui s’avéraient finalement rassurante. Finalement, peut-être était-il un être bienfaisant. Une perte de confiance, une crainte liée à un avenir incertain… Desya avait peu à peu perdu toute sa force d’esprit. Mais cette présence lui donnait du courage en un sens, l’aidait dans ses décisions, le rassurait.
Entre manipulation et faiblesse, elle prenait parfois le dessus sur le brun qui commença à changer lentement. Une attitude plus distante, plus froide. Une part d’ombre à laquelle il ne pouvait échapper. C’était comme une possession momentanée où tout n’était plus que cruauté, dévoilant une inlassable envie de voir le sang couler. Noir. Humeur changeante. Le garçon avait ainsi commencé par s’infliger de petites blessures, fasciné par ce liquide rouge qui lui faisait tant perdre la tête. Plus, il en voulait toujours plus.
Ces choses insignifiantes ne te suffisent plus, et si l’on passait à autre chose ? Des mots soudainement prononcés par cette voix la nuit d’un vingt-deux janvier deux mille neuf cent quatre-vingt-quatorze, la nuit où tout bascula dans un mélange de désespoir et d’excitation, dans le rouge. Minuit sonnait, le jour changeait… Le dernier jour. Tout s’était déroulé rapidement, dans un sommeil qui n’en était pas réellement un. Cette voix qui lui parlait, encore et toujours, lui demandant de se lever, d’agir. Pour lui, pour Misha. Il est temps. Le regard vide, il se revoyait tourner en rond dans la chambre où il dormait avec le plus jeune. Plus aucun souffle ne résonnait dans l’air. Le brun s’était alors accroupit près du lit, tirant ce qui semblait être une simple caisse miteuse. Dedans, se trouvait une lame qu’il sortit sous le regard attentif mais caché de l’enfant. Puis, sortant de la pièce, il commença à déambuler dans le vieil appartement au sol grinçant.
Après plusieurs minutes, l’adolescent au regard sombre entra dans la pièce principale, où somnolaient sur le canapé troué les deux parents. Ils sont là… Il est temps… Fais-le Desya, avance. Lentement, il s’approcha des deux corps encore chauds et entrelacés. Libère-toi, libère-le. Oui, il devait se libérer. De quoi ? Il n’en savait rien, mais si cette voix le lui disait, alors il le croyait. Cette présence ne lui voulait que du bien, il en était persuadé. Elle le guiderait, il lui avait promis. Et puis, il n’avait pas tort. Le garçon devait se libérer lui et son frère de cette vie misérable, libérer ses parents de ces efforts inutiles, de cette fatigue incessante. Les libérer de ce fardeau qui était le leur. Oui, il en était certain : elle avait raison.
Libère-les. Les derniers mots entendus avant qu’il ne lève sa lame en direction des adultes, touchant l’homme dans le cou. Il n’y eu pas un cri, rien. Le néant. Doucement, le liquide rouge coulait tel un vêtement glissant le long de la peau. Une vision presque paradisiaque. A la vue du sang, son esprit se perdait peu à peu dans les profondeurs de la folie. Un sourire en coin naquit alors sur son visage, et ses yeux inexpressifs se changèrent en expression de désir. L’excitation montait. Oui, l’image de la vie quittant cet homme, confirmée par cette sublime couleur serpentant sur ce corps en manque de force qui peinait à prononcer le moindre mot avant de s’éteindre. Un mouvement, celui de la femme, alertée par cette sensation humide. Un regard terrifié, observant une figure déformée par l’euphorie.
« Desya … Qu’est-ce que tu- » Un murmure, une fin.
Dernier geste bien inutile. Une tentative d’échapper au métal teinté du sang de son mari, vaine. Le garçon avait déjà fait son choix, irréparable, et les hémoglobines se répandaient peu à peu sur le plancher. Tout était terminé, enfin. Tu as réussi. Lentement, il laissa ses bras s’étendre le long de son corps, tandis que sa tête bascula légèrement en arrière, bercé d’une expression d’extase.
Quelques minutes passèrent, des minutes savourées. Le temps n’était pas aux regrets, pas encore. Le brun n’avait strictement aucune idée de la réalité qui se cachait derrière ses actes. Puis il engagea finalement un mouvement mou, faisant de nouveau quelques pas après avoir admirer son œuvre. Devrait-il la signer ? Pas encore Desya… Tu auras tout le temps pour ça, plus tard. Il est temps de s’en aller. Dans un soupir, il obéit, déambulant de nouveau dans le petit appartement délabré. Inconsciemment, il se rendit dans la chambre, fixant le lit de l’enfant qui s’y était caché. Laisse-le. Partons. Quoi ? Le laisser seul, avec des cadavres ? Mais pourquoi ? Tant de questions qu’il avait posées à la voix. Il s’en sortira maintenant que ces deux-là ne sont plus là… Tu ne voudrais pas prendre le risque de l’attaquer n’est-ce pas ? Une crainte soudaine s’empara de lui. Celle de la possibilité concernant une attaque le visant. Non, pas lui. Il fit alors quelques pas en arrière, brusquement, tandis que cette peur qui lui tiraillait le ventre grandissait.
Lentement, ses yeux reprenaient leur couleur d’origine, celle de ce bleu profond. La main sur son visage, il entreprit de passer la porte. Il était temps de partir, avant qu’il ne commette l’irréparable. En réalité, celui-ci avait déjà été commis, mais le lien qu’il entretenait avec ses parents étaient particulièrement superficiels et l’information concernant ses actes n’étaient pas encore parvenu au cerveau. Cependant, il ne pouvait pas se permettre de le toucher, pas lui. Tout, mais pas lui.
Au pas de course, il attrapa une veste et s’enfuit de l’appartement, de l’immeuble, de cette vie, laissant ce petit frère tant chérit, seul. Il n’avait pas réfléchi concernant la suite, probablement allait-il trouver quelqu’un dans ce bas quartier qui accepterait de s’occuper de lui, de l’adopter… Il était un enfant plein de ressources après tout.
C’est ainsi que c’était déroulé la nuit rouge. La nuit où toute notion de famille avait disparu. La voix, c’était elle sa famille. Désormais, il lui fallait oublier.
[ … ]
Soupir. Combien de jours avaient passé depuis qu’il avait pris la fuite ? Depuis ce jour, le garçon n’avait plus entendu la voix.
« Tu m’abandonnes maintenant… ? » Demanda-t-il dans un murmure, le ton légèrement ironique.
Un rire qui n’était pas le sien. Mais non voyons, je suis là. N’aies crainte. Rassuré, Desya avait repris la marche dans un silence religieux, tout du moins durant les premiers mètres. Durant ce laps de temps, il avait les yeux fixés sur ses mains, où des traces rougeâtres séchées demeuraient, preuve de cette hécatombe passée. Il avait eu tout le temps de réaliser, de comprendre ce qu’il s’était passé, et il tremblait désormais. Là-bas, il avait laissé son frère seul entre les mains de morts. Ne t’arrête pas. Ne rebrousse pas chemin. Avance. Il n’est sûrement déjà plus là-bas. Oui, mais il ressentait le besoin d’être rassuré à son propos, lui, celui qui l’avait abandonné. Il va bien. Un ton plus ferme mais également avec cette capacité rassurante qu’il attendait. Oui, c’était les mots qu’il attendait, qu’il espérait. Et elle, cette voix, elle les avaient prononcées. Il la croyait, naïvement.
Il reprit aussitôt la marche, soulagé par ces mots.
« Et donc, qui es-tu ? » Une question qu’il avait hésité à poser.
Quelques secondes de silence. Hum… La voix semblait réfléchir. Tu n’as qu’à m’appeler Lian. Ça devrait aller. Il hocha la tête, sans se poser la moindre autre question concernant cette entité. A tort.
« Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? » Il reprit un peu d’assurance. Avec ce Lian qui le guidait, il n’avait aucune raison de craindre quoi que ce soit.
Un nouveau rire retentit dans son esprit, lui donnant une légère migraine. A ton avis ? On va trouver quelqu’un pour nous recueillir, quelqu’un qui nous sera utile. Une courte pause. L’adolescent maintenait sa tête. … Tu t’y habitueras. Certainement.
Du blanc, de la neige, de la glace, partout. Si bien que le brun avait de plus en plus de mal à avancer correctement, prit entre les tremblements, le froid et les gelures. La voix semblait savoir, connaitre des choses qu’il ignorait et semblait persuadée que quelqu’un apparaitrait. Rapidement, espérait Desya, au risque de finir congelé. Un froid qui lui fouettait violemment le visage. Combien de temps toute cette comédie allait-elle durer ? Avance. Synonyme de « tais-toi ». Ne restait plus qu’à attendre et obéir.
Depuis un moment, l’adolescent tournait en rond, ne sachant quoi faire à part patienter dans le vent glacial. Prit d’une légère fatigue, il s’assit quelques instant au dos d’un mur en ruine. Ramenant ses jambes contre son torse, il les entoura de son bras dont la main termina sa course dans ses cheveux. Qu’est-ce que tu fais ? « Une pause… » Réponse immédiate.
Si la voix avait-eu un corps qui lui était propre, sans doute aurait-elle haussée les épaules à cela. Ainsi, il avait décidé de ne plus bouger. Soit, ce qui devait arriver, arriverait certainement. Enfin, ce n’est pas comme si les Quartiers Abandonnés étaient une zone très peuplés. Pourtant, après quelques heures à attendre dans le froid, une silhouette apparût au loin. Celle d’un homme dont il fixait les chaussures dès qu’il fût suffisamment près.
« Qu’est-ce que tu fous là, toi ? » Questionna le nouvel arrivant.
A ces mots, Desya releva les yeux lentement jusqu’à voir un manteau dont il ne parvenait pas à distinguer la couleur. Puis ses pupilles bleues de Prusse montèrent plus haut, jusqu’à atteindre des traits humain. Un homme, probablement dans la quarantaine, portant une barbe aussi noir que l’ébène. Une cigarette encore fumante à la bouche, il attendait probablement une réponse qui demeura sous silence.
« Bon, et comment tu t’appelles ? » . Reprit-il alors.
Il n’eut pourtant aucune réponse, encore. Alors il soupira, tapant du pied tandis qu’il prenait une bouffée de fumée. Un silence lourd, que l’on aurait pu croire impossible à briser. Dans l’esprit du garçon, tout n’était que néant. Fixant les chaussures de l’homme, presque dans le vide, même la voix de Lian s’était tût.
« … » Un mélange de soupir et de fumée, tandis qu’il observait les alentours. « Bon, suis-moi. Et mets ça sur ton visage » Ajouta-t-il finalement en lui lançant ce qui semblait être un masque.
Sans un bruit, il se leva et suivit l’homme. Que risquait-il ? Certainement rien de plus qu’à rester immobile dehors en plein milieu de l’hiver. Après une longue marche, une descente, puis un ordre. Celui d’attendre. Combien de temps ? Une question à ne pas poser. Il verrait. Mais il n’y avait aucun doute que cette personne avait beaucoup de choses à lui apprendre.
[…]
Les années avaient passées à une vitesse affolante. Des années durant lesquelles Hook le barbu avait enseigné au brun les arts du combat, des armes, mais également son propre gagne-pain : le vol et le meurtre. Un élève qui s’avérait plutôt doué même s’il avait dû faire face à quelques imprévus concernant cette envie de sang qu’il ressentait parfois. Le vieux était au courant, mais continuait d’agir comme s’il ne voyait rien. C’était pour lui la meilleure des choses à faire, car ce désir de voir le liquide couler faisait de lui le candidat idéal afin de prendre la relève. Sa relève.
Tu vois, je t’avais bien dit que ce vieux nous serait utile. Une nouvelle fois, Lian montrait qu’il avait raison. Oui, cet homme était un vrai tremplin pour le bien-être de ses crises. Assurément.
L’homme à la barbe apparu soudainement dans l’encadrement de la porte. A vrai dire, il ne logeait pas dans l’appartement et Desya n’avait jamais découvert le secret qui l’entourait.
« Viens » Déclara-t-il d’un signe de la main.
Alors le brun l’avait suivi en direction de la sortie, puis des Bas-Fonds. Ainsi, il avait encore quelque chose à y faire. Ce n’était pas la première fois que l’adulte se rendait là-bas. Au contraire, il y allait plutôt souvent, mais l’adolescent ne l’accompagnait que rarement, obligé d’attendre à l’entrée.
« … » Hésitation.
Un regard furtif dans la direction de celui qui n’était aux yeux de l’homme qu’un enfant, puis un soupir retentit.
« Il y a certaines choses que tu dois savoir » Il gratta sa tête « Comment fonctionne ce monde, par exemple ». Nouveau regard, du plus jeune cette fois, interrogatif.
« Tu connais le virus DC-01 ? C’est ici que les contaminés se regroupent, dans les Bas-Fonds. Tu es déjà venu n’est-ce pas ? » Il fit une pause. « Les contaminés… ont été envoyé par Tempos, pour certaines raisons, tu le comprendras plus tard ». Il soupira« On m’a payé pour tuer quelqu’un ici. C’est mon travail, celui que je t’ai enseigné. Mais on ne me le pardonnera pas, alors je compte sur toi ».
Oui, tuer pour son travail, malgré la réticence des Tempius à assassiner les contaminés. Peu importe. Un travail était un travail, et il avait d’ores et déjà perçu la moitié du salaire. Il ne pouvait plus reculer et, il le savait, cela faisait partie des risques du métier. Pas besoin d’explication, l’enfant avait déjà compris quelle serait la finalité, la raison de sa présence.
« Ensuite, Tu as les Wrist. C’est l’armée. Tu en as sûrement déjà vu, ce sont les hommes en armures noires. Ils éliminent les contaminés, mais également les chimères ». Nouvelle pause. « Les chimères sont des personnes ayant subies des mutations à l’aide d’un ADN animal, mais l’inverse est également possible. Certains se cachent en ville tandis que d’autres se rendent près des Ölokoges pour être protégés. » Il jeta un nouvel œil vers le brun. Il donnait là des informations conséquentes à intégrer. Dis donc, c’est qu’il est bavard le vieux aujourd’hui ! Aucune remarque.
« Puis il y a les Katars, un groupe qui s’oppose aux Wrists et à l’actuel gouvernement. Un conseil : ne te mêle pas de leurs différends, fais simplement le travail pour lequel tu es payé. » Il arrêta tout mouvement. « Voilà, maintenant tu connais les bases. Tu apprendras le reste sur le tas ». Une réflexion. Une geste de la main.
« Attends-moi là ». L’heure approche Desya, c’est pour bientôt. Oui, lui aussi le sentait… Qu’il allait bientôt passer au niveau supérieur. Il n’eut d’ailleurs pas à attendre longtemps. Excité par l’idée de faire couler le sang, le blanc de ses yeux tournèrent soudainement au rouge et, désobéissant pour la première fois aux ordres, il partit rejoindre son maître.
« Je vois… » Nul besoin de se retourner, Hook savait que le désir de voir le sang couler avait pris le dessus sur le jeune homme. « Qu’est-ce que tu attends ? » C’est vrai, qu’est-ce que tu attends ? Seulement le meilleur moment. Un immense sourire apparût alors sur son visage, dissimulé par le masque. Fou, il était fou. Tirant sa courte lame de sa protection, il jubilait d’avance en imaginant le liquide couler le long de ce corps inerte, tel un nouveau vêtement que l’on revêtait. Un rire sinistre. La tentation était trop forte. Douce souffrance. Un court laps de temps où le métal s’enfonça avec précision dans la chair de celui qui était son maître. Son ancien maître. Une flaque de sang commençait à se former, l’une de celle où l’on voudrait se rouler dedans. Si bien qu’il ne pût se retenir d’y mettre les mains, fixant avec intérêt le ruban rouge qui s’échappait entre ses doigts.
« Tellement beau… » Murmura-t-il.
Une nouvelle œuvre. Et si tu la signais ? Et qu’elle idée, il était temps qu’il entre officiellement dans le métier. Ainsi, il arracha le haut de la veste de l’homme et, du bout de sa lame, commença le dessin. Un trait, puis deux. Peu à peu, une image apparaissait, celle d’une faux. C’est donc là ta signature ? Bien, signe l’autre également, juste pour le plaisir. Juste pour le plaisir n’est-ce pas ? Pour lui, tout ça n’était que l’occasion de voir le sang dans sa plus belle nature, une fois de plus.
Bien, maintenant, disparaissons. Un ordre, un accord. Il était temps de partir, de quitter cet endroit, sans le moindre regard en arrière, le moindre regard pour celui qui fût son ancien maître, sa première victime.
[…]
Les années avaient passées, une fois de plus. Et Desya était devenu un jeune homme, dans la fleur de l’âge. Vingt-deux ans d’existence déjà… Il était toujours là. Nul ne sait s’il en était heureux ou non, lui-même l’ignorait. Mais il y avait eu un grand changement. Il avait gagné en assurance. Puis cette voix, il la considérait toujours comme étant bienveillante, mais il avait pris conscience de l’état, de ses crises et le garçon s’effrayait toujours un peu plus. Peut-être que la vie en solitaire le travaillait un peu trop.
Ainsi, il marchait dans le quartier des loisirs, s’arrêtant parfois devant les vitrines des magasins. Du lèche-vitrine tout simplement. En effet, l’homme brun n’avait aucunement l’intention d’acheter quoi que ce soit, et pourtant… Il finit par pénétrer dans l’un deux et s’arrêta devant une étagère en particulier.
Tu as entendu, il paraitrait qu’il y a quelques jours, le Temple des Tempus a été attaqué… C’était donc la source du remue-ménage qu’il avait entendu au loin. Tout s’expliquait. Le bruit, la fréquence anormale de Wrists et de Katars, et cette odeur qui avait circulée dans ses narines. Cependant, les informations ne semblent pas vouloir être dévoilées. Desya fit un simple geste de la tête, signe qu’il avait compris. De toute manière, il était probable que la réalité qui se cachait derrière cet acte préférait rester dissimulé pour le moment. Sans doute qu’autre chose viendrait.
« On verra bien ce qui se passera… » Murmura-t-il à l’attention de Lian.
Puis, un des objets attira finalement son attention, coupant court à la discussion. D’un geste, il l’attrapa et commença à l’inspecter avant de poser la main sur le dessus. Oui, celui-là ferait l’affaire.
« Cette peluche est un très bon choix monsieur, c’est pour votre fille, votre soeur? » Demanda le vendeur.
Aucune réponse, simplement un sourire faussement courtois. Ironie. De quoi se mêlait-il celui-là ? Une fois l’achat payé, il prit la direction de l’appartement, heureux. Oui, il se sentait bien à ce moment-là. […] Desya se réveilla enfin, prit d’une douleur dans le cou due à la position. Il s’était finalement endormi, rêvant de ce passé qui était le sien. Allait-il parvenir à s’en débarrasser un jour ? Probablement pas. Puis un bruit attira son attention. « Qu’est ce qui se passe Miaou, tu veux sortir ? » Il jeta un œil sur la vieille horloge. « Il est encore tôt pour aller gambader dehors non ? » Un bâillement, épuisé. « Allez, retourne te coucher ! » Sur ces mots, le brun se réinstalla dans le canapé, mettant le drap sur sa tête, prêt à s’endormir de nouveau tandis que sur le sol, une peluche en forme de chat noir trônait au milieu de la pièce.
Légende, pour se repérer plus facilement dans l’histoire. Violet , paroles de Desya. Jaune, , Lian la voix. Seul Desya peut l’entendre. Vert, paroles de Hook, maître et première victime officielle de Desya. Italique, désigne le passé de Desya, et se situe dans son rêve. Normal, le discours se situe dans le présent. […], simple ellipse.
Détails ▬ AMBITION(S) DANS LA VIE : Aucune. Tuer lorsqu’il entre en phase de crise, voir ce sang couler, le corps se meurtrir. ▬ SES RÊVES : Qui pourrait l'arrêter? ▬ MEILLEUR SOUVENIR : Les moments passés avec Misha durant son enfance, avant que les yeux n’apparaissent, avant que la voix ne résonnent. Il y a également ce jour, celui de son premier meurtre officiel, celui qui marqua le début de « la Faucheuse ». Puis, en y réfléchissant… Peut-être également le jour où il a adopté Miaou. ▬ MAUVAIS SOUVENIR : L'assassinat de ses parents, dont il voit encore la silhouette parfois. Ou plutôt, ses conséquences, qu’il n’a réalisé que trop tard. Parce qu’en réalité, il n’était pas particulièrement attaché à eux. Mais en libérant son frère, il l’a également laissé seul. Seul pour mieux le protéger, de lui. En un sens, c’est peut-être là son plus grand regret. ▬ SES PEURS : Lui-même, les autres. ▬ PARTICULARITÉS : On pourrait probablement parler de son changement de caractère, de cette voix dans sa tête qui lui indique, lui intime des ordres. Mais également cette couleur dans ses yeux qui change lorsqu’il est en phase de crise, ce moment où seul le sang qui coule semble l’intéresser. D’ailleurs, si l’on pouvait citer une autre particularité, on pourrait aisément parler de sa passion pour ce liquide rouge pour lequel il n’hésite pas à tuer. Il est également connu dans le métier de tueur sous le nom de : la faucheuse, donné à cause de sa signature en forme de faux. Personne ne sait qu'elle est la véritable identité de la faucheuse. Puis il y a Miaou. « Miaaaaouuuuu » ▬ PERMIS D'ARMES : Probablement, oui.
Opinions ▬ CE QU'IL PENSE DU DC-01 : Peut-être cela aurait-il pu être un moyen de l’arrêter. L’arrêt par la mort. Il y pensait parfois, à ce qui aurait changé s’il avait développé le virus. Sans doute avait-il même tenté de le faire devenir une partie de lui-même, mais cette bactérie semblait l’éviter comme la peste. D’ailleurs, comment pourrait-il le contracter ? Le pouvait-il seulement ? ▬ CE QU'IL PENSE DE L’ÉTAT PARISIEN : Desha ne se sent pas concerné par l’Etat Parisien, et il ne cherche pas à en comprendre les rudiments, en tout cas pas pour le moment. Cela viendra peut-être, étant donné que le jeune homme semble commencer à s’intéresser à ce qui l’entoure. Mensonges. Pour le moment, il n’est qu’un observateur, un être neutre qui se fiche de la nature de sa victime. Seul l’argent compte. Ça, et son désir de sang. Peut-être que cela changera, un jour. ▬ CE QU'IL PENSE DE PARIS : Il s’est demandé plusieurs fois pourquoi la ville était renfermée, une réponse qu’il obtenu par Hook le jour de sa mort. Ou plutôt, un semblant de réponse. Alors, il a cherché, ce qui pouvait expliquer cette contamination, ce virus… Pour le moment en vain. C’est bête. ▬ CE QU'IL PENSE DES WRISTS & KATARS : Une guerre qu’ils se livraient et qui ne le concernait point, si ce n’est pour l’argent qu’il pouvait se faire lorsque l’un deux faisait appel à ses services. Après tout, n’était-il pas un tueur à gage ? Quelle autre signification aurait cette profession si ce n’était pas de tuer, d’assouvir cette soif de sang, au profit du plus offrant ? Alors n’hésitez pas très chers, sortez discrètement votre argent et faites appel à lui… Garanti sans trace. ▬ CE QU'IL PENSE DES CHIMÈRES : Peut-être aurait-il de la compassion à leur égard, mais en était-il seulement capable ? Lui-même l’ignorait. Tout ce qu’il voyait à travers eux, c’était une existence qui ne devrait pas être. Une chose anormale. Et, en un sens, cela semblait par moment lui renvoyer sa propre image. Car, même s’il refusait de voir la réalité en face, il en était conscient : cette voix dans sa tête, cette envie de voir le sang coulait qui lui prenait parfois… Rien de tout cela n’était normal. Douce souffrance. ▬ CE QU'IL PENSE DES TEMPIUS : Il n’avait aucune raison de les haïr, et probablement ne les haïssait-il pas en réalité. Seulement, il sentait qu’ils étaient comme hors de ce monde. Simplement des fous, tout comme il l’était sans doute lui-même. Peut-être la naissance d’une proximité, qui sait ? ▬ CE QU'IL PENSE DES ÖLOKOGES : Protéger les Chimères, en voilà un but louable. Et pourtant, cela ne l’atteint pas plus que cela… Probablement parce qu’il sait que ces êtres sont des abominations. Est-ce seulement une situation vivable ? Pourquoi protéger des êtres à qui l’ont a participé à détruire la vie ? Desya ne comprend pas ces gens.
IRL ▬ TON SURNOM/PRÉNOM : Panda, Fripouille... ▬ TON ÂGE : J'me fais vieille. ▬ TA COULEUR PRÉFÉRÉE : Le violet, très probablement. ▬ TON LIVRE PRÉFÉRÉ : Shinsengumi, the Shogun's Last Samurai Corps, de Romulus Hillsborough. Le Shôbôgenzô de maître Dôgen, Yoko Orimo. Quiz Show, Kim Young-ha. La chambre solitaire, Shin Kyung-sook. Sinon, J. Rancière et F. Nietzsche ... ▬ TON(A) FILM/SÉRIE PRÉFÉRÉ(E) : D'accord, j'avoue tout... Adepte des films de Russell Crowe. ▬ COMMENT AS-TU DÉCOUVERT DC-01 ? Disons qu'on m'a très bien vendu le forum. ▬ PERSO. ILLUSTRATEUR DE TON AVATAR : (Kirishima Ayato - Tokyo Ghoul) ▬ UN COMMENTAIRE PARTICULIER ? Très épuré votre design. Joli et ça fait du bien aux yeux. Très bon contexte également ! Et surtout, un grand merci pour le site avec les explications, il est fort utile. Et désolée s'il y a des couacs dans la fiche... (sait-on jamais) ▬ CODE PRÉSENTATION : "Les cochons ont peint ma chambre et j'adore !! " Gloire aux cochons ...❤
Dernière édition par Desya Austen le Dim 9 Oct 2016 - 11:30, édité 5 fois |
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Invité |
Ven 19 Aoû 2016 - 18:36 | | Bienvenue à toi sur le fow p'tite puce! Heureuse de te voir parmi nous en tout cas, et j'aime bien le choix de ton vava... :) Bon, à dévoiler l'histoire, effectivement, c'est une longue fiche. Bref, je passerai peut-être dessus ce soir ou plus tard hihi, mais bon courage pour ta validation! :) (sur ce je vais tout de même lire ta fiche, j'éditerai par mes bons soins. 8D)
Dernière édition par Samuel V. le Sam 20 Aoû 2016 - 12:29, édité 1 fois |
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Lou Meister Compétences : COMBAT
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Sam 20 Aoû 2016 - 11:07 | | Bienvenuuuue je dois dire que l'histoire c'est du lourd. Mais j'aime énormément ton personnage, son histoire est vraiment super. Impeccable je dirais même. Il ne me semble pas y avoir vu d'incohérence tellement j'étais prise dans le récit ! Par contre un seul détail me dérange ne serait-ce qu'un peu. La couleur des yeux. Ils deviennent rouge par l’afflux du sang ou se c'est autre chose, du genre les iris seulement ? Car si c'est le cas, je ne pense pas que ce soit possible xD Voilà dis-moi ce qu'il en est pour ça ! |
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Desya Austen |
Sam 20 Aoû 2016 - 11:44 | | Eh bien, je ne m'attendais pas à un tel effet, haha. Merci beaucoup.
Concernant les yeux... Il y avait effectivement une phrase qui portait à confusion dans l'histoire et qui avait sauté à la relecture.
En réalité, il y a deux choses bien différentes : La première, c'est ce que vois Desya. Les yeux qu'il voit, ou qu'il croit voir, sont bien rouges en terme de pupilles. Ce sont des yeux qu'il assimile donc à Lian, la voix. En gros, il voit deux trucs rouges qui le regardent.
La seconde, c'est la manière dont ses propres yeux changent lorsqu'il entre en phrase d'excitation sanguine, de "possession" (on va appeler ça comme ça pour l'instant). Dans ce cas là, c'est effectivement l'excitation qui monte, qui monte... Et ses yeux sont bien injectés de sang, donc quand je parle des yeux, c'est surtout du blanc des yeux en fait.
Voilà pour la petite explication, et encore merci !
@Sam : Merci ! Et oui, quand on ouvre le spoiler, c'est long. Désolée pour ça d'ailleurs, haha (encore). Bon courage ! |
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Invité |
Sam 20 Aoû 2016 - 14:09 | | Eh bah, j'ai tout lu. Très bonne fiche, avec une histoire prenante et très bien écrit. Bon, je pense que je viens de voir ton personnage le plus fou que tu aies créé mais ce n'est pas surprenant haha. Je n'ai pas grand chose à rajouter en tout cas. J'aime bien ton perso, sain mais peut-être pire qu'un contaminé s'il le veut. Comme Lou l'a si bien dit, ce genre de folie passe bien dans l'univers de DC-01, je n'ai plus qu'à te souhaiter une bonne validation pour la suite! Voire même une bonne survie, les choses s'accélèrent ces temps-ci héhé... Voili voilou! |
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Amande Compétences : COUTURE | CUISINE | PREMIERS SECOURS
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Dim 21 Aoû 2016 - 11:19 | | D'accord, l'explication sur les yeux me va parfaitement ! |
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Amande Compétences : COUTURE | CUISINE | PREMIERS SECOURS
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