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Death Cannibalism 01



 
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Aveu sous un ciel étoilé [PV Cassandra]
Invité
Anonymous

Jeu 24 Déc 2015 - 1:37
Marchant sur les sentiers qui le menait à son appartement, Samuel devait bien avouer qu'il avait une vue des plus prenantes et qu'il ne pouvait décemment pas se plaindre de l'emplacement de la demeure qui lui avait été confié. En guise d'héritage certes, car les Beckett avaient toujours eu leur dose de récompenses pour leurs fidèles et loyaux services, mais...L'héritier s'en sentait tout de même quelque peu reconnaissant, et ce n'était pas peu dire. Une main fouilla la poche intérieure de son costard, avant de ressortir son zippo et un paquet de cigarettes à peine ouvert. D'un geste habile, une cigarette en avait été extirpé, puis mené très rapidement aux lèvres du rouquin. Il n'eut pas à compter le maigre nombre de secondes avant que celle-ci ne fut allumé.

Ses yeux furetèrent alors bien rapidement à sa gauche, pour observer une petite dame qu'il connaissait tant. Celle-ci...Lui était plus que familière. A n'en pas douter. Cassandra Desprez, qu'il devait bien considérer tout aussi experte dans les maniements des armes qu'il ne l'était. Enfin...Ces pensées en auraient certainement été trop réductrices, aussi s'était-il contenté d'un simple soupir plutôt bruyant avant de continuer à aligner quelques pas qu'il espérait toujours droit. A dire vrai, il ne savait pas qu'en penser, de la jolie blonde...Qu'était-elle réellement? Le temps saurait lui apporter une réponse des plus précises, mais une seule résonnait à l'heure actuelle dans son esprit, alors que les réverbères illuminaient de plein fouet leurs silhouettes se déplaçant à pas de loups: Quelqu'un sur qui il pouvait compter.

La jeune femme était d'ailleurs bien silencieuse, qui plus est. Peu lui importait pour sa part, lui-même était à l'instant bien trop dans ses pensées sur cette journée quelque peu harassante dont ils avaient tout deux été victimes. Une chimère, et puis deux contaminés, accompagné de quelques élèves. Il avait été bien long, ce vendredi, mais cela ne les avait pourtant pas empêché de rappliquer dans un bar en plein centre pour se détendre "un peu" l'esprit. Juste un peu. Suffisamment pour qu'il ait eu l'immense honneur de danser sur le comptoir auprès de tous les alcoolos. Quel spectacle pour lui, mais il pouvait néanmoins être heureux de ne pas en être totalement conscient pour l'instant.

"Tu m'as l'air bien silencieuse ce soir...Quelque chose ne va pas?"

C'était une question idiote. Il y avait toujours un truc qui clochait dans le quotidien d'un Wrist, moment de détente ou pas.
Cassandra Desprez
Cassandra Desprez
Compétences : Sniper-Grande connaissance des armes

Lun 11 Avr 2016 - 7:06
Ses pas se succédaient, réguliers et rapides comme ils l’avaient toujours été. Le chemin sur lequel ils marchaient ne lui était pas inconnu, il menait à l’appartement de son beau rouquin où ils allaient encore une fois passés la nuit. Elle ne savait pas si son bel amant serait en état de la comblé ce soir, mais elle essaierait tout de même. Et si cela ne marchait pas, elle se coucherait et prendrait soin de lui à son réveil. C’était bien l’une des seules fois où elle ne buvait pas autant, sinon plus que lui. Ce soir, elle avait été silencieuse et n’avait pas beaucoup bu, bien que le peu d’alcool dans son sang ne l’ait pas empêché de danser langoureusement sur le bar un peu plus tôt dans la soirée. Elle était montée sur le comptoir avec l’aide de deux hommes qui avait profité de l’occasion pour tâter son fessier, puis, face à son rouquin, elle avait commencé une danse sensuelle. À la fin de sa performance, elle était descendue du bar et s’était rendu près du rouquin, pour lui proposer d’aller chez lui. C’était ainsi que leur soirée au bar s’était écourter, leurs instincts primaires avaient pris le dessus. Elle tourna les yeux vers Samuel, juste à temps pour le voir allumer sa satanée cigarette. Elle soupira mais ne passa aucun commentaire, le Wrist l’avait déjà entendu des milliers de fois lui répétée qu’il se tuerait à force de fumer ses cochonneries. Aux yeux de certains, elle aurait pu passer pour une femme qui n’aimait pas s’amuser et qui reprochait constamment au rouquin la moindre de ses actions, mais ceux qui la connaissaient bien, en particulier Sam, savait qu’elle faisait ça par peur de le perde. Elle sourit lorsqu’il lui demanda si tout allait bien, il était habitué à la voir plus barvarde.


-Je suis fatiguée, je n’ai qu’une envie, un bon massage de tes mains fugaces qui, comme je te connais, auront tôt fait de perdre le chemin de mon dos pour trouver celui de ma poitrine, ou de mes fesses qui sait.

Elle lui adressa un clin d’œil joueur et prit sa main en souriant. Elle aimait jouer. Elle avait toujours aimé ça et son jeu préféré était de loin celui de joué avec les sentiments des hommes. Une nuit, elle vous promettait tout et vous aimait, le lendemain elle était déjà parti à votre réveil sans aucun mot. Surement ne vous aura-t-elle-même pas donné son vrai nom. Le cœur des hommes était si facilement manipulable, qu’elle n’avait aucun mérite à parvenir si bien à le faire. Samuel V. Beckett était le seul homme à qui elle ne pouvait rien cacher, car dès qu’elle essayait, elle avait l’impression que ses beaux yeux verts parvenaient à faire tomber tous ses défenses. C’était aussi son seul amant à qui elle accorde plus d’une seule nuit, le seul qu’elle voit pour une autre raison que pour le sexe. Elle aimait passer du temps avec lui, elle se souvient de quelques nuits où elle avait été chez lui, sans qu’il n’y ait aucun rapport sexuel. Il l’avait seulement consoler, parfois parce que son frère s’était encore blessé ou parce qu’elle avait perdu une recru au combat. Il était le seul homme à l’avoir vue dans tous ses états : saoule, en colère, apeurée, triste, mélancolique, et parfois même, heureuse et souriante. Il n’y avait pas de mot pour décrire leurs relations. Il n’était pas comme son frère de cœur, car elle se voyait mal couchée avec son frère, il n’était qu’un simple amant, il était mille fois plus que cela et il était encore moins un simple coéquipier, qui permet à son coéquipier de choisir le soutien-gorge qu’elle portera durant la journée pour avoir le plaisir de lui enlever le soir venue? . Alors qu’était-il? Elle n’aurait su être certaine de ce qu’elle ressentait à son égard, mais elle savait que cela était plus fort que de l’amitié. Ils finirent par arrivé à l’appartement de Sam, elle se tourna vers lui, déposa un baiser dans son cou et sourit, jouant dans les cheveux roux de son amant.

-Tu es pas trop fatigué j’espère?

Spoiler:
Invité
Anonymous

Mer 13 Avr 2016 - 0:16
La réponse de la jeune femme lui arracha un sourire. Pas de ces sourires qui reprochaient un manque de maturité ou quoique ce soit, non, juste un sourire sincère. D'un geste lent mais mesuré, Samuel avait passé son bras autour des épaules de Cassandra non sans précision. Il avait beau être dans un certain état, la soirée ne l'avait pas encore mis au tapis et puis...La jolie blonde à côté de lui ne faisait rien pour l'endormir davantage. Elle rendait cette marche plus agréable encore aux yeux du rouquin. Ce genre d'instant, de moment paisible, il les appréciait d'autant plus que ces journées passées dans les Bas-Fonds ne le renseignaient que sur les horreurs et l'appréhension. Détachant sa cigarette de sa bouche, Samuel devinait bien que ses envies qui lui prenaient à fumer irritaient légèrement la Sergente-Instructrice. Il ne manqua d'ailleurs pas de l'en avertir d'une façon.

"Tu m'as l'air bien sûr de toi ce soir Cassandra. Mais tu as bien raison, il me tarde de nous voir plus décontractés qu'à l'heure actuelle."

Cassandra était une femme qui aimait le taquiner plus que de coutumes. Samuel n'avait qu'à lui accorder un seul regard pour se rendre compte de la véritable nature de la jeune femme. Mais il savait. Tout en continuant à marcher, à intercepter ce clin d'œil qu'elle lui accordait, il savait qu'il y avait beaucoup plus que ces minauderies que la blonde accordait de temps à autre à ses amants. Le lien qui existait entre les deux Wrists était bien plus fort que cela. Bien plus que ce qu'ils ne laissaient paraître. Se penchant sur elle, Samuel s'était simplement contenté d'un bisous sur le front, en vue de la taquiner encore davantage à son tour. Si Cassandra pensait être la seule à avoir ce privilège, c'était raté. O, la timidité ne faisait pas partie de leur vocabulaire, mais. Ils étaient alors arrivés devant la demeure Beckett. Un édifice privilégié pour les plus dévoués d'entre eux. Certains appelaient ces familles "des chiens", d'autres y voyaient là une certaine fierté. Le contact des doigts experts de la Wrist ne put l'empêcher d'aller poser ses lèvres sur celles de son amante.

"Fatigué...Je ne dirais pas ça."

Suite à quoi, il l'avait simplement invité à entrer en lui tenant la porte tout aussi simplement qu'avec difficulté. Simplement, car ses bras ne manquaient pas de force pour tenir cette porte plus massive, héritage familiale oblige. Et puis difficilement, car l'esprit embué, il ne faisait plus véritablement la distinction entre ce qui nécessitait beaucoup et peu de force. Avec un léger soupir, il avait ensuite refermé la pièce métallique bruyamment, ne s'obstinant pas de déranger les voisins s'ils venaient à l'entendre. Alors, il s'était contenté d'allumer les interrupteurs pour laisser place à une lumière ni trop forte, ni trop faible. L'éclairage suffisant pour ne pas se sentir brusqué après avoir passé une partie de la nuit en dehors de cette maison plutôt cosy.

"Eh bien, tu connais la maison...Fais comme chez toi, ce n'est pas moi qui irait te dicter que faire ma Cass'."


Une fois le couloir passé, un salon dans lequel s'étendait à leur vue un canapé en cuir et une simple télévision les accueillaient simplement de leur chaleur. Malgré les apparences, Samuel ne souhaitait pas forcé Cassandra quand l'envie ne lui prenait pas. Il préférait...Qu'elle fasse le premier pas si cela lui chantait. C'était une première raison pour laquelle il ne faisait pas le premier pas. La seconde fut peut-être plus décevante mais il s'agissait là

"Je suis con, mais parfois, je pense à lui. Et à notre devoir. Récemment...j'ai rencontré un ami que je pensais mort depuis longtemps."


Une façon toute faite de revenir à ce sujet qu'elle devait connaître par cœur à force de l'entendre parler de son frère. Mais il s'en voulait et son visage le laissait pour une fois paraître. Les sourcils froncés, il s'était mollement installé sur le canapé. Quand pourrait-il se faire acquitter de cette faute à cause de Krowell? Il avait forgé son espoir en ce lien fraternel qui avait vu l'une des meilleures équipes naitre. Une chimère et un humain, tout deux frères. Si cinq ou six ans auparavant, l'idée n'était pas absurde, les Wrists trouveraient cette idée stupide. Lui y compris. Pourtant, cette réalité avait fait partie intégrante de son passé. Tout comme Lou. Cet ami...Qu'il avait toujours crû mort. Ou disparu. Secouant légèrement la tête, il aurait mieux fait de ne pas le revoir. Les yeux rivés sur Cassandra, un simple sourire léger lui avait transmis alors qu'il caressait la joue de Cassandra.

"J'ai de la chance de vous avoir actuellement, et je m'en rends bien compte. Mais Cass...Que ferais-tu si tu apprenais qu'un ami était devenu l'une de ses espèces de Charogne?"


Perturbé depuis peu, ses gestes s'étaient fait plus hésitant. Il ne savait que faire lorsqu'on abordait ce sujet et il devait bien avouer que les hypothèses se bousculaient au fur et à mesure que le temps passait. Il lui fallait prendre une décision, lui qui n'avait su protéger cet enfant qu'il pensait être du passé.
Cassandra Desprez
Cassandra Desprez
Compétences : Sniper-Grande connaissance des armes

Dim 24 Avr 2016 - 21:01
Le baiser que lui offrit le Wrist lui arracha un sourire, le goût des lèvres du roux lui faisait toujours le même effet. Sans rien laisser paraître, elle entra dans l’appartement de son amant en prenant soin de lui lancer un regard aguicheur. Sans qu’il n’ait besoin de lui indiquer le chemin, la belle blonde se rendit au salon où les attendait un divan de cuir et une télévision. S’installant confortablement contre son amant, elle l’écouta attentivement en jouant avec une mèche de ses cheveux. Elle ne put s’empêcher de lui sourire quand il caressa sa joue avec délicatesse.

«Un autre Wrist t’aura dit de le tuer, mais moi je te dirais simplement d’écouter ton cœur. Si je me trouvais dans la même situation que toi et que tu te faisais contaminé, je sais parfaitement que je ne serais pas capable d’appuyer sur la gâchette pour achever tes jours. Toutefois, tu te dois de protéger les citoyens, si il est une menace, il te faudra agir en conséquence mon cœur »

Après son court discours, elle attira le visage de Sam vers le sien et l’embrassa, scellant leurs lèvres. Elle se sentit revivre en sentant la douceur des lèvres du roux contre les siennes, lui arrachant un gémissement. Elle se sépara de lui par manque de souffle et se contenta de poser sa tête contre l’épaule de son amant. Elle jouait avec le bas de son chandail en souriant bêtement, juste heureuse de se retrouver ainsi contre lui. Ses pensées étaient plus claires que plus tôt elle réussissait maintenant à avoir des idées cohérentes, elle se mordit la lèvre et le regarda.

«Sam’, serais-tu capable de me faire du mal si je devenais l’une de ses bêtes? Serais-tu capable de...Mettre fin à mes jours comme tu le fais avec les autres contaminés?»

Elle se remit à réfléchir rapidement, évitant le regard de Sam’ , redoutant sa réponse qu’elle devinait déjà.
Invité
Anonymous

Mer 25 Mai 2016 - 16:57
Leur baiser fut passionné, là où même Samuel avait du mal à entretenir des pensées correctes. Du moins politiquement parlant. Tuer un ami paria de la société, ou le laisser vivre? Tout ceci n'avait aucun sens alors qu'il goutait à la douceur des lèvres de sa muse, caressant ses cheveux de ses doigts fins et habiles. Après tout, Cassandra avait toujours eu le don de le pacifier, en quelque sorte. Dompter temporairement cette colère qu'il cachait aux yeux du monde. Sa trahison.

Et alors qu'il jouait déjà avec l'ourlet de la jupe de Cassandra, la faisant basculer sur le dos, il entendait ses mots résonner comme une balle de fusil. Pourquoi lui demandait-elle ceci? A dire vrai, il n'y avait jamais pensé et la simple hypothèse que la jolie blonde devienne un contaminé le persuadait davantage qu'il ne pouvait décemment pas la laisser devenir l'un d'entre eux. C'était lui qui y passait, ou rien d'autre.

Ceci était non négociable. Les sourcils froncés, le rouquin répondait finalement à sa question, alors même que leurs lèvres n'étaient qu'à quelques centimètres de sceller de nouveau leur attraction en tant qu'amant. Il sentait déjà son souffle chaud chatouiller ses lèvres.

"Non Cassandra. Je ne pense pas être capable de te tuer pour cela...Je ne m'imagine pas commettre ceci envers toi."
Après tout, une charogne n'était point une chimère. Et la jeune Desprez ne deviendrait jamais une semi-bête. "Et d'une autre façon, je ne te laisserai jamais devenir ainsi. Je ne laisserai jamais un contaminé t'atteindre, comprends-moi bien là-dessus. Tu es l'œil, Cass'. Le faucon, et moi le bras des Wrists. Tu observes de loin et j'exécute de près. Aussi nombreux seront-ils, jamais ils ne t'attendront car je serai là pour exécuter les lois imposés par l'Etat. Nous nous complétons Cass. Quoique tu deviens, je n'agirai qu'en fonction de tes observations s'il s'agit de ton devenir."

Il pouvait comprendre l'honneur, mais également la survie. Un sourire taquin et matois était réapparu sur son visage, là où même il reprenait un amusement plus habituel lorsque l'on connaissait le jeune homme.

"En tout cas, ne parle pas de malheur pour toi. Je ne répèterai pas mes erreurs. Je ne laisserai pas celle que j'aime en proie à une contamination qui la transformerait indéniablement...Et tu le sais."


Parce que s'il lui faudrait agir en conséquence avec Lou, il ne pourrait jamais agir de même avec Cassandra. Et surtout, alors qu'il la regardait droit dans les yeux, déboutonnant sa veste presque sensuellement, Samuel savait pertinemment que la jeune femme le testait avec un brin de vérité, et probablement un brin de malice.
Cassandra Desprez
Cassandra Desprez
Compétences : Sniper-Grande connaissance des armes

Dim 19 Juin 2016 - 23:14
Les paroles de son homme l'atteignirent droit au cœur, il n'avait probablement même pas remarqué, sans doute n'avait il même pas réalisé qu'il venait tout simplement de lui avouer ses sentiment. Sentiment partagé. Mais bien qu'elle connaisse maintenant les sentiment de son aimé,elle savait aussi qu'il n'arrêterai pas de courtiser les femmes et de les faire sienne. Non. Elle savait parfaitement au fond d'elle même qu'elle était la seule a vraiment appartenir au beau rouquin, car jusqu'ici, elle n'avait jamais entendu parler d'une autre régulière. C'était dur a croire, mais le faucon et le lion de Paris sont tomber sous le charme l'un de l'autre. Le faucon...Samuel était bien le seul à l’appeler ainsi, à ne pas voir en elle le corbeau qu'elle est réellement. Il voyait en elle l'oeil de l'armée Wrist, alors qu'elle n'était qu'une annonciatrice de malheur. Elle embrassa son lion à pleine bouche, posant sa main sur sa joue pour intensifier le baiser, leurs langues prisent dans un féroce combat, puis dans une douce danse sensuelle. Elle se sépara de lui a regret et embrassa son cou.

-Comment un homme comme toi peut aimé le corbeau que je suis? Je n'apporte que la désolation autour de moi.

Et comment une femme comme elle pouvait-elle aimée le pire prédateur de tout Paris? Elle n'aurait su donné une réponse concrète à cela, car après tout, qui peut dire pourquoi il aime quelqu'un? Jamais elle n'avait aimé quelqu'un autant qu'elle avait aimé cette homme qui se trouvait près d'elle. Il était sien, et elle était sien, mais pour l'instant, ils se prêtaient mutuellement à leurs amants respectifs, en attente du moment où ils seraient près a s'aimer comme ils le méritaient. Le cœur de la belle blonde n'était pas prêt encore à être aimé, a recevoir de l'amour et de l'affection, car il ne savait pas encore s'aimé lui même. La Wrist n'aimait pas le reflet de son visage dans la glace, n'aimait pas ce à quoi il ressemblait. Son passé la rattrapait indéniablement. Son frère malade, son père mort, sa mère en deuil et les mains froides de l'homme qui lui prit sa pureté la poursuivaient sans cesse la nuit, hors, les seuls moments où ils la laissaient en paix, c'était dans les moments comme celui-ci, où la blonde était avec son homme, qui lui faisait oublier le mal qu'on lui avait fait et le mal qu'elle avait fait elle aussi. Elle avait fait du mal elle aussi, peut-être pour se venger, pour blesser autant qu'elle le fut, une seule personne avait su calmé momentanément la rage de la blonde, Samuel.

-Je t'aime aussi, Sam.
Invité
Anonymous

Ven 15 Juil 2016 - 17:24
En écoutant la jeune femme, Samuel avait rit. Non, il n'avait pas rit pour se moquer de la jolie blonde, mais à l'entendre parler, la bourreau des cœurs avait bien des remords en elle. Des remords sur ce qu'elle était. Et d'entre toutes les paroles que l'on pouvait s'infliger, le rouquin n'avait point envie de la voir ainsi et ne tenait pas plus d'oreille à l'entendre parler de ce qu'elle n'était pas.

"Désolation? Je ne vois que toi et moi, doux faucon et deux verres de vin. Et une soirée peut-être un peu étrange, c'est vrai..."


Pour des Wrists tout du moins, et c'est en prenant son verre qu'il observait peut-être un peu ailleurs, que le Lion de Paris se montrait plus courtois pour une fois. Mais également moins bavard.Parce qu'effectivement, tout deux avaient vécu l'ère morose de Paris et apporté le fléau vengeur des humains. Ils étaient différents car d'une autre souche; les deux Wrists ne partageaient pas le goût pour la violence. Pour le sang. Mais Samuel aimait cela. Et c'était peut-être pour cela qu'il tentait de se noyer dans les orbes bleues de la Sergente. Sans nier ce que la blonde pouvait apporter.

Certes, Cassandra pouvait apporter la mort. Et de la tristesse aussi, pour quelques unes de ses conquêtes d'une nuit. Mais quels Wrists n'en avaient pas été véritablement les instigateurs? Passant une main dans ses propres cheveux, écouter les aveux de la jeune femme lui avait fait l'effet d'un seau d'eau glacé. Leurs conditions. Amants. Parce que si le Corbeau ne pouvait lui en garder de réelles rancunes, l'idée de la savoir à la fois réellement attachée à lui-même et à la fois littéralement subjuguée par les conquêtes rapides braquait le roux. Tendu, il hésitait.

Oui, la voir ainsi, éternelle personne inatteignable, lui rappelait qu'il était un valeureux héros de Nouveau-Paris. Rien de plus, rien de moins. La Reine de la vision était autrement talentueuse mais non pas moins fatale. Et c'est ce qui les amenait à rester solitaire et lui, à se rappeler qu'il n'était rien d'autre qu'un instrument. Le visage d'une jeune fille s'était substituée à celui de Cassandra.

La petite Sterenn.

Serrant les dents, il n'avait pu s'empêcher de se lever sous le soudain pic de colère qui montait dans son cœur. Alcool ou pas, son poing s'était serré tellement fort qu'un peu de son sang commençait à tomber aux compte-goutte. En sortant de la pièce, il avait pris Clémence, l'avait posé sur son épaule, mais s'était arrêté l'espace de quelques secondes. Des mots avaient finalement été prononcés par eux-mêmes...

"Laisse tomber Cass', j'ai besoin de me calmer."


Il n'était pas certain de ce qu'il faisait. Son seul défouloir était probablement d'aller défoncer un ou deux contaminés au passage, et avec un peu plus de chance, des chimères. Samuel n'avait jamais aimé les chimères. En revanche, elles lui permettaient parfois de faire cesser ses flashs, ces souvenirs.

Citation :
T'es plutôt libre là, soit tu tentes de le stopper, soit tu le laisses aller se défouler, sachant que Sam' n'est pas dans son état normal...
Cassandra Desprez
Cassandra Desprez
Compétences : Sniper-Grande connaissance des armes

Mar 2 Aoû 2016 - 6:01
Les paroles du jeune homme lui firent mal, elle se sentait impuissante face à la tristesse qui semblait frappé celui qu’elle aimait, comme si elle était inutile. Elle secoua la tête vivement, faisant danser ses cheveux autour d’elle. D’un geste rapide, elle se leva et se posta devant lui, avec un regard suppliant. Non, elle refusait de le laisser partir comme ça, elle ne voulait pas qu’il sorte en colère, de peur qu’il ne fasse une connerie et ne revienne blessé ou pire, qu’il ne revienne pas.

-Non, je ne laisserais pas tomber Sam! Tu me dis que tu m’aime, je te dis que c’est partagé et après tu t’en vas? Non, je refuse que ça se passe comme ça avec toi, je ne veux pas que tu sois en colère contre moi, parce que j’ai de vrais sentiments pour toi! Tu as droit de m’en vouloir pour des milliers de raisons, de m’en vouloir pour tous ses amants d’un soir que j’ai eu, pour mon indifférence lorsque je t’ai vue avec d’autres femmes, mais tu n’as pas le droit de m’en vouloir parce que je t’aime!

Elle stoppa net son monologue pour reprendre sa respiration, elle n’avait pas crié, elle avait même parlé sur un ton très calme. Des milliers de pensés lui traversaient l’esprit à une vitesse folle, lui empêchant de formulé des pensés claires et précises. Elle releva les yeux vers Samuel, quelques larmes perlaient au coin de ses yeux, larmes qu’elle essuya rageusement avant de reprendre une nouvelle inspiration pour calmer ses sanglots qui menaçaient de sortir à tout moment. Elle s’approcha de lui et lui prit sa main resté le long de son corps, cherchant son regard. Elle soupira et se logea dans ses bras.

-Ne fais pas ça…Ne pars pas en colère sans m’expliquer pourquoi…Je ne veux pas me disputé avec toi pitié, Sam’…J’ai fait quelques choses de mal?

Elle embrassa sa joue avec une infinie délicatesse, comme pour essayer de le convaincre de resté avec elle. Elle se sentait faible en ce moment même, comme si sa dureté habituelle disparaissait, comme si toutes ces douleurs passés s’évanouissaient et n’existaient plus, c’était pour cette raison qu’elle aimait autant sa présence, sa chaleur et ce qu’il était en général.

-Promet moi une chose mon chou, que tu ne partiras jamais en colère, ou triste. Je ferais de même.
Invité
Anonymous

Ven 19 Aoû 2016 - 19:23
Je te comprends bien, Cassandra. Je te comprends bien. Après toutes ces années, ces cinq dernières années...Je n'ai peut-être plus qu'un seul véritable objectif; mon frère. Pourtant, tu es là...

Elle était là, oui.

La blonde l'empêchait de passer ultimement cette porte d'une poigne ferme, affirmée. Samuel ressentait sa détresse, son besoin de savoir. Il suffisait de croiser les prunelles bleutées de la jeune femme pour se rendre compte de ce qui l'attendait réellement. Peut-être bien un bonheur?

Peut-être bien oui. Peut-être bien avec Cassandra. Alors pourquoi étaient-ils capables de parfaitement se comprendre sur le terrain et se considérer, en de brefs instants comme celui-ci, comme de parfaits inconnus rencontrés au croisement d'un chemin? Il y avait de tout, et de rien. Le roux ressentait ses battements de cœur, cette rage qui semblait l'animer en cet instant.

Oui, il aurait besoin de passer sa violence sur quelqu'un, et vite. Une chimère, de préférence. C'était pourtant le bruit d'une roue de hamster et la voix de la jolie blonde qui parvenaient à l'éjecter de cette cruelle position; celle qui l'intimait tout bas de se venger tout fort. Pourtant, il s'arrêta là, devant le parvis, prêt à écouter sa vis-à-vis.

Tout deux se trahissaient autant qu'ils se soutenaient mutuellement. Pour certains, c'était là une relation chaotique. Pour d'autres, c'était tout autre. Bien sûr que son sang bouillonnait à voir tout ces hommes tournées autour d'elle, comme de vulgaires rapaces dont Cassandra était pourtant la marionnettiste. Bien sûr qu'il n'hésitait pas à choir sur le visage un magnifique crochet bien mérité quand il les prenait seul. Mais cela...Sentir la jeune femme se presser contre lui avait tendance à rendre ses actions, ou même ses émotions, purement aléatoires.

"Je ne sais pas Cass...Je ne sais pas. Une fois que j'en aurai terminé avec Krow...Si un jour, j'en finis avec lui...Quelle raison m'amènerait à rester ici? Chez les Wrists, je veux dire." Il prit une pause, constata maigrement ce qu'il en était de lui. Sa vie ne tenait plus qu'à retrouver des fantômes du passé peut-être bien inatteignables, à faire du mal aux femmes un peu trop naïves et à traquer les chimères. "Je ne suis même pas sûre de pouvoir te protéger. Comme elle." Comme Sterenn "Comme les autres. Bien sûr, je ferai de mon mieux. Mais je sais que le jour où je ferai face à mon frère, je ne serai plus totalement la même personne. Serais-je capable de t'aimer comme il faut? Je l'espère vivement, mais je ne pense pas Cass. Tout ce que je peux faire, c'est de te protéger d'eux, et de moi parfois."

Le Sergent Instructeur avait pris la main de la jeune femme. Certes, il n'avait pas répondu à sa promesse, parce qu'il savait au fond de lui-même qu'il était capable de la briser. Cassandra percevrait cela peut-être négativement mais il ne pouvait lui mentir en ces instants. Pas lorsqu'elle le regardait de ses yeux pers ainsi, lui murmurait que tout cela était réciproque. Son amour, évidemment.

Un mince sourire fila sur ses livres. Samuel aurait voulu "aimer" correctement. Il s'était contenté de caresser ses cheveux, alors qu'il la tenait sûrement pour la première fois dans sa bras avec un semblant de vérité. Oui, elle était la jeune femme, et resterait là pendant quelques minutes, à apprécier la sentir respirer contre lui et sentir son souffle vivant, enchanteur.

"Je te fais du mal Cass alors que je ne le voudrais pas, et en tout point c'est peut-être réciproque..." Lui en voulait-il réellement, de lui faire du mal? Non, et d'aussi lui qu'il pouvait l'observer, leurs regards entremêlés ne réglaient pas leur problème commun mais concluait un accord tacite. Une affection que tout deux, oui seuls eux deux pouvaient ressentir l'un l'autre. Il replaça derrière son oreille l'un de ces mèches rebelles et dorées qu'il appréciait tant.

"Tu penses parfois à ton entrée chez les Wrists, Cass?"

Elle en parlait peu, de son passé. De ce qui l'avait amené à se présenter chez les Wrists. Samuel espérait soutirer quelques informations, et faire passer cette douleur qu'il venait de lui provoquer l'espace de quelques instants.

Oui, il sortirait sûrement après, car c'était toujours plus fort que lui. Il sentait sa main se crisper par vengeance. Par désir, par envie.
Cassandra Desprez
Cassandra Desprez
Compétences : Sniper-Grande connaissance des armes

Mer 12 Oct 2016 - 3:31
Cass'
Desprez
& Sam'
V.
Aveu sous un ciel...

Le lion et le corbeau

Un voile de tristesse recouvrit le regard pers de la belle blonde, comme à toute les fois où elle était forcé de repensé à tous ces malheurs qui assemblés les uns sur les autres, comme un gros casse-tête aux pièces sombres,  formait son dur passé. Passé que malgré tous ces efforts elle ne parviendrait jamais à oublier. Levant les yeux vers ceux du jeune homme, elle prit son courage à deux mains, peut-être pour le retenir, pour obtenir un peu de compassion. Mais au fond d’elle-même, elle savait. Elle savait que ce n’était pas cette raison qui la poussait à se confié a lui en cette soirée qui a la base devait être une belle soirée, durant laquelle ils auraient fait l’amour pour que Cassandra puisse doucement s’endormir dans ses bras massifs. Un soupire précéda ses paroles, pour se donner un peu de confiance.

«J’avais 6 ans. Notre maîtresse semblait un peu différente, mais à notre âge, on ne l’avait pas remarqué tout de suite. En réalité,  nous ne l’avons remarqué qu’au moment où elle s’est jeté sur mon petit frère. Je n’ai pas hésité. J’ai planté ma paire de ciseaux si profondément dans son œil que je l’ai tué. Mon père était un Élite. Matthew Desprez. Mon entrainement à alors commencé. À l’âge de 10 ans, j’ai été accepté au sein des Wrists. Je passais mes journées au QG et mes soirées dans ma chambre à réviser. Mon frère a été diagnostiqué pour la maladie des os de verres. Le regard de mon père à cette instant était plein de mépris, comme si il m’en voulait de ne rien avoir...»

Elle baissa les yeux, ses yeux étaient maintenant plein de larmes, larmes qu’elle avait retenue si longtemps.

«Le 1er Janvier 1989. Mon père est mort. Un contaminé s’est jeté sur nous, dans notre propre maison. Il a été mordu au poignet. Il n’a pas hésité une seconde pour se tirer une balle dans la tête. Tu vois cette arme?demanda-t-elle en désignant son éternelle pistolet accroché à sa cuisse. C’est avec cette arme. Je me suis encore plus plongé dans mes études. Je me disais que, personne ne devrait vivre les mêmes douleurs que moi et ma famille.»

Elle essuya rageusement les larmes qui coulaient sur sa joue.

«J’ai été violé Sam. En plein milieu de notre QG Wrist. Je n’ai jamais retrouvé le coupable, surement est-il encore au QG. Maintenant tu sais, Sam, tu connais tous les évènements qui m’ont emmené jusqu’ici, le reste tu le connais déjà.»

Elle l’embrassa doucement, avec tout son amour, toute sa peine et toute sa détresse. Jamais elle n’avait pensé pouvoir aimé quelqu’un autant que ce jeune homme au cheveux roux.
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Anonymous

Sam 29 Oct 2016 - 1:35
L'aveu de Cassandra fit bouillonner son sang, alléger ses sens. Il comprenait, compatissait, s'en voulait de ne pas lui accorder plus d'attention. Pourtant, il savait Cassandra forte en dépit de tout. De son passé, de son présent, et peut-être même de leur futur. Car la vie d'un Wrist était à l'origine bien solitaire. C'était un destin inéluctable.

Toutefois, Samuel voulait démentir cette affirmation. Lorsqu'il prit la main froide de Cassandra, il la frotta légèrement pour la réchauffer, dans ce petit couloir où il avait bien fini par refermer la porte. L'héritier Beckett ne partirait pas et l'affirmait à ce simple geste, plongeant ses yeux émeraude dans le regard azur de la jeune femme. Finalement, ses bras étaient venus l'étreindre, l'accompagner dans son chagrin. La soutenir, silencieusement. Ou pas d'ailleurs. Cette main, elle avait pour but de détacher son emprise de sa sombre faucheuse.

"Cass..." Il souffla légèrement. "Je comprends bien qu'elle t'est importante mais...Ne pense pas à cette arme pour l'heure." Sa main non gantée vint délicatement retirer la larme qui perlait la joue de la jolie blonde. "Ne la renie pas non plus à l'avenir, même si je n'ai pas besoin de te le dire. Ce que tu me dis confirme ce que je pense de toi, dans le fond, lorsqu'on gratte un peu la glace. Tu te dresses pour les autres, pour éviter les peines à venir. Tu es aussi une femme courageuse et forte, suffisamment pour exprimer ses difficultés dans des moments qui ne devraient pas t'être ainsi arraché. C'est ainsi que je te vois. Excuse moi Cass...J'ai failli te faire oublier qu'on pouvait parfois penser à soi-même. Profiter de l'instant présent en dépit de ce qui ravage Paris."

Un peu comme un Carpe Diem. Ils savaient que tout deux étaient de bons hédonistes qui ne se cachaient pas. Et qui ne se cacheraient pas. Ses lèvres continuaient à effleurer celles de son amante.

"Et après tout...Je suis certain que beaucoup de personnes de ce passé serait fiers de te voir aujourd'hui. Je serai un homme stupide de te refuser."

Il préférait la voir forte, mais s'il devait essuyer ses larmes pour cela, alors le Sergent était là.

"Et je le serai toujours. Là."


Ce n'était qu'un murmure explicite. Un murmure ponctué d'un sourire plus calme et qui se voulait bienveillant. Puis par un baiser sur le cou, jusqu'à l'inviter à dormir chez lui. Il attendait son accord, celui de la porter jusque dans sa chambre. Ou plutôt, leur chambre.

Pourtant, il se promettait de tenter de découvrir l'auteur du sévisse qu'avait connu la jeune femme dans les Quartiers même. Qu'un Wrist en soit capable sur l'un des leurs le dégoutait profondément.

Mais cela importait peu pour l'heure. Elle s'était confiée à lui et lui faisait ainsi confiance.
Cassandra Desprez
Cassandra Desprez
Compétences : Sniper-Grande connaissance des armes

Ven 4 Nov 2016 - 3:49
Cassandra put sentir la colère de son amant lorsqu’elle lui apprit ce qu’elle avait vécu au sein même du QG Wrist, elle devait avouer qu’elle le comprenait un peu. Encore sous le choc d’avoir du ressasser tous ces évènements, il lui fallut un certain moment avant que l’information ne puisse monter jusqu’à son cerveau. Son cœur se serra, sa respiration s’arrêta brusquement, avant de se relâcher au même moment que son sourire naissait sur ses lèvres. Elle embrassa Sam, glissant ses bras derrière sa nuque de manière à l’attirer un peu près d’elle. Ses lèvres s’entrouvrirent doucement, laissant accès à la langue de Sam qui vint rapidement rejoindre la sienne pour une danse parfois sensuel, parfois sauvage et quelques fois même, elle l’espérait, amoureux. Elle se sentait si bien si légère. Alors c’était ça, être aimer? Elle se sépara de lui à contrecœur, ses poumons n’étant malheureusement pas habitué à cette apnée à long terme que leurs faisait subir les deux amants. Elle lui lança un sourire, ses lèvres encore rouges de leur baisé endiablés. Même si cela n’était pas dans ses habitudes, elle se surprit à rougir, a espérer qu’il ne l’embrasse de nouveau, qu’il l’accompagne dans la chambre, qu’il ne la fasse sienne comme il avait pris l’habitude de le faire lors de leurs ébats. Pourtant, elle souhait plutôt que ce soir, il fasse d’elle sa femme, sa bien-aimée, celle qu’il aimait, sur qui il pourrait compter, celle qu’il aimerait encore longtemps après cette soirée où ils s’étaient avoué leurs sentiments, sentiments qu’ils devaient avoir renié depuis si longtemps. À cette instant, toutes les douleurs qu’elle avait dû supporter, son viole, la mort de son père, la maladie, tout cela n’était plus alors qu’elle croisait le regard émeraude de Sam’. Elle lui prit la main doucement, l’attirant vers elle dans une étreinte pour ensuite doucement le guidé jusqu’à la chambre. Le dos contre la porte froide, elle plongeait ses mains sous le chandail de Sam pour profiter d’un peu de chaleur et pour ressentir la délicate sensation de sa peau contre la sienne.

«Je t’aime Sam…, prononça-t-elle dans un murmure avant de venir l’embrasser tendrement.»
Invité
Anonymous

Jeu 24 Nov 2016 - 20:06
Oh, la jeune femme l'espérait. Et comment pouvait-il lui dire non? Comment pouvait-il ignorer ses larmes et ses aveux? La simple perspective lui brisait le cœur, mais pas suffisamment non. Il suffisait au Wrist de rencontrer ces lèvres qui l'invitaient, ces lèvres qu'il dérobait en une étreinte affirmée, ferme. Aimer. Oui, il l'aimait, les mots lui paraissaient difficiles à prononcer. Mais ils étaient là, et pour rien au monde, ses mains ne cesseraient de dévaler ses hanches, de se déplacer au niveau de sa nuque, pour finalement finir étouffer entre plusieurs mèches blondes qui ne désiraient que cela. S'entourer pour mieux les unir ne serait-ce qu'un instant.

La chambre s'était présentée à eux, là où il déroba quelques pas, pour finalement s'arrêter devant une porte où la jeune femme se présentait à lui le dos contre la porte. Il ne put s'empêcher de penser, tout en défaisant légèrement les boutons de la chemise un peu plus blanche de la jeune femme...

Cass, des gens sont morts autour de nous. Des gens nous ont trahis. Mais pour rien au monde, je ne te trahirais. Pour rien au monde, je ne laisserai une personne te refaire du mal. Tu es le Faucon de Paris. Le sniper, oui, mais aussi une femme qui a besoin de quelqu'un pour la soutenir. Et je le représenterai ce soutien s'il le faut, à défaut de me sentir coupable de quoique ce soit. Je ne veux pas avoir ton sang sur mes mains. Et je ne l'aurai pas, tant que je soufflerai, tant que je saurai me dresser contre ce qui t'intimide. Cass...

Son corps avait rejoint celui de Cassandra, qu'il venait de déposer sur son lit en la portant contre les couvertures. Il avait pris soin de ne pas détacher leur baiser, jusqu'à ce que leur poumons essoufflées viennent interrompre cette union, le séparer de ces lippes invitantes. Et lorsqu'enfin tout deux n'étaient plus qu'assis sur leur lit commun, chemise ouverte délaissée pour le roux et à moitié ouverte par deux mains habiles pour la blonde, il lui semblait que le monde était un peu plus léger, à lui aussi. Pensive, il arracha cet air en soutenant le menton de la Sergente, y plongeant son regard d'Océan dans les siens, comme pour comprendre le fil de ses pensées, celui-là même qui régissait un peu plus les remparts de son esprit.

"Cassandra, j'ai une idée"
Un léger sourire lui fut accordé. Il se voulait rassurant, suffisamment pour soutenir cette mélancolie qui avait précédé leur échange."Cass...Je me sens d'humeur joueuse. Et un peu comme un soldat bienveillant, pour une fois, hm. Faisons un marché. Je serai là pour toi à tout moment, à ne laisser personne te faire du mal, à te protéger contre n'importe qui si...Enfin, tant que tu continues à croire en moi, comme tu le fais en cet instant. Ca marche?"

Ses mains jointes sur les siennes étaient venues se détacher pour mieux répondre à l'envie qui se formait certainement pour les jeunes femmes. Dans le creux de ses reins, sur ses lèvres vermeilles ou par un estomac qui papillonnaient sous le désir...A elle de se sentir prête. Il ne la forcerait en rien, pour ce soir. Mais si elle était consentante, alors rien ne l'arrêterait.

Parce que pour l'heure, il était à elle. Et tout à elle seulement. Le futur n'existait plus, les questions ne portaient plus que sur un seul nom, Cassandra, et sur ce qu'il faisait, de manière plus impulsive que réfléchie. Le problème "Lou" n'existait plus, l'idée de rétablir un semblant de souvenirs à cet ami fantôme n'était plus le centre de son intérêt. Oh, oui, il l'aimait, cette jeune femme. Plus qu'elle ne pouvait le penser.
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Aveu sous un ciel étoilé [PV Cassandra]
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